vérité et mensonge sur la distribution de comprimés d’iode dans le pays de Brest

vérité et mensonge sur la distribution de comprimés d’iode dans le pays de Brest
vérité et mensonge sur la distribution de comprimés d’iode dans le pays de Brest

Une distribution d’iode est organisée car une attaque ou un accident nucléaire est imminent. FAUX

Le ministère des Armées, relayé par la préfecture du Finistère, a lancé lundi 20 janvier 2025 une campagne de distribution de comprimés d’iode dans les communes.

situé dans les périmètres des plans d’intervention spécifiques de la base navale de Brest et de la base opérationnelle de l’Île-Longue. Ces installations nucléaires sont « susceptibles de rejeter de l’iode radioactif en cas d’accident », explique-t-elle. Mais pas de panique. Ce n’est pas parce qu’une campagne est lancée qu’il y a eu un accident ou qu’une attaque nucléaire est imminente. Cette mesure est préventive. « Même si les installations nucléaires sont sûres et exploitées avec une grande rigueur, les pouvoirs publics doivent néanmoins anticiper la possibilité de rejets radioactifs dans l’environnement », explique la préfecture. Suite à un accident nucléaire majeur, le préfet peut vous demander de prendre des comprimés d’iode stable. Je n’habite pas dans les communes concernées, je ne peux pas me procurer de tablettes.

VRAI MAIS

Les pharmacies brestoises participant à la campagne de distribution ont toutes reçu des cartons remplis de plusieurs dizaines de boîtes de comprimés d’iode.

Les pharmacies brestoises participant à la campagne de distribution ont toutes reçu des cartons remplis de plusieurs dizaines de boîtes de comprimés d’iode. (Photo Le Télégramme/Brendan Michel) Je ne devrais prendre ces comprimés qu’en cas d’accident ou d’attaque nucléaire.

VRAI

Il n’est pas nécessaire d’ingérer ces comprimés à titre préventif ou régulier, “la prise de comprimés d’iode respecte une posologie précise et adaptée à l’âge de la personne”, explique un pharmacien brestois. Comme le précise l’Autorité de sûreté nucléaire, « les comprimés doivent être pris immédiatement lorsque le préfet donne les instructions et seulement à ce moment-là », et ajoute que « pour être efficace, le comprimé d’iode doit être ingéré idéalement dans les quelques heures précédant le passage de particules et gaz radioactifs et au plus tard dans les 8 heures qui suivent. Prendre cet iode stable, qui se fixe sur la thyroïde, permet à celle-ci d’être saturée et de ne plus absorber l’iode radioactif. Mais jusqu’à un éventuel accident, ces cartons doivent rester rangés dans les placards. C’est la première fois qu’une distribution a lieu à Brest.

FAUX

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Cette distribution de comprimés d’iode, bien que rare, n’est pas une première. En 2013 déjà, la Ville de Brest avait procédé à une distribution à destination des Brestois résidant dans un périmètre de 500 mètres autour des installations nucléaires. Depuis, ce champ d’application s’est considérablement élargi. La dernière mise à jour des plans spécifiques d’intervention pour les deux bases navales du Finistère date de novembre 2024, d’où cette nouvelle répartition. A noter que la pointe nord du Finistère est le troisième site de qui compte le plus de pharmacies concernées, après les régions de Toulon et de Lyon.

Brest, Plouzané, Guilers, Bohars et Roscanvel pour le PPI de la base navale de Brest ; Crozon, Camaret-sur-Mer, Lanvéoc, Plougastel-Daoulas et Roscanvel, pour celui de l’Île-Longue.
France

 
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