Cinq Grands Prix de Formule 1. Un lieu chargé d’histoire. Anecdotes. Mais aujourd’hui presque oublié. A quelques kilomètres de Rouen, ce circuit constitué entièrement de routes départementales était l’un des hauts lieux du sport automobile.
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Dans les années 1950 et 1960, il était considéré comme l’un des meilleurs circuits d’Europe. Pendant quatre décennies, il a accueilli des compétitions automobiles et motocyclistes, jusqu’à ce qu’il soit effacé. Complètement. A la fin des années 1990. L’accident mortel de Jo Schlesser en 1968 est en partie à l’origine du déclin de cette partie de l’histoire automobile française.
Plus aucune trace
Aujourd’hui, seuls quelques puristes, vrais amateurs, se souviennent de ce circuit qui a notamment vu briller Jacky Ickx, pour le dernier arrivé de la Formule 1. Plus de stands. Pas de plateforme. Peu de choses permettent de savoir ce qu’il y avait aux Essarts. « Il ne reste que la piste, toutes les infrastructures ayant été rasées »regrette Stéphane Démare, amoureux de ce circuit.
Cela pourrait bientôt changer. Ce Normand a lancé début janvier une pétition pour tenter de préserver la mémoire de Rouen-les-Essarts. «Pour lui rendre hommage»il le croit même. Son idée est de recréer l’ancienne tour de chronométrage. Une idée partagée par de nombreux observateurs. Sur les réseaux sociaux, plusieurs passionnés se battent pour que l’âme des Essarts perdure. « Nous trouvons tellement dommage que rien ne dise que nous sommes sur un vieux circuit, et quel circuit. »
«Je veux entretenir la mémoire à travers mes publications»
Mais comme tout projet, il y a des difficultés. Aujourd’hui, le site appartient à l’Office National des Forêts (ONF) et le terrain n’est pas considéré comme « constructible ». Ce paramètre ne refroidit pas Stéphane Démare qui a entamé des discussions avec l’ONF et différents élus pour mener à bien son projet. « J’explore le sujet pour savoir et comprendre ce qu’il faudrait faire pour que cette idée se concrétise. »
Ce vendredi 10 janvier, la pétition de Norman a récolté plus de 500 signatures. En attendant l’avancée de son projet, Stéphane Démare continue de partager son affection pour Rouen-les-Essarts avec le public sur Facebook. «Je veux garder le souvenir vivant à travers mes publications. Ça donne de bonnes ondes, ça rappelle de bons souvenirs. Et l’audience est au rendez-vous, 8 millions de personnes ayant consulté mes publications. »
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