Vassilis Spanoulis a ouvert son aventure avec Monaco par une victoire éclatante en Euroligue du champion d’Europe de basket, le Panathinaikos (91-88).
L’ère Vassilis Spanoulis a idéalement débuté à Monaco, avec une victoire au domicile du champion d’Europe de basket Panathinaikos (91-88), vendredi en Euroligue pour le premier match de la légende grecque à la barre.
L’ancien leader a quitté l’OAKA à Athènes, où il avait tant apporté de joie aux supporters de « Pana » (titre européen en 2009), avec un succès qui permet à l’ASM de revenir à la quatrième place. place (8 victoires pour 4 défaites) après 12 journées.
Un succès qui est également acquis avec la manière par la « Roca Team », altruiste en attaque (26 passes décisives), unie en défense et constante pendant 40 minutes, vertus oubliées ces dernières semaines avec Sasa Obradovic, écarté le 18 novembre.
La toute fin de match en est le symbole : alors que la « Pana » était repassée devant sur deux lancers francs de Mathias Lessort, auteur d’un double-double (22 pts et 11 rbds), l’ASM a repris les commandes ( 88-86) à 31 secondes du buzzer par un tir gagnant de Jordan Loyd, compensé par Elie Okobo malgré une bonne position.
Avant que le même Okobo, souvent moqué pour son manque d’implication défensive, n’arrache un ballon des mains de Lessort, permettant ensuite à Loyd de sceller la victoire sur la ligne des lancers francs.
Loyd (15 pts et 5 pd), Okobo (14 pts et 5 pd) et Mike James, même en manque de réussite (6 pts et 10 pd), ont joué dans le sillage d’un Alpha Diallo étincelant (24 pts et 7 pd rbds ) la partition collective, défensive notamment, réclamée par Spanoulis.
Parfois avec force, comme lorsqu’il a appelé de sa voix rauque son équipe à offrir « une meilleure défense » lors d’un temps mort en fin de deuxième quart-temps.
Il s’est également montré furieux d’un oubli défensif de Giorgios Papagiannis sur Mathias Lessort (25e) ou d’un rebond offensif tâtonné (28e). Mais il est reparti vainqueur du terrain pour ses grands débuts sur un banc de l’Euroligue.