L’entraîneur argentin s’apprête à faire ses grands débuts avec les Rouge et Noir, ce dimanche après-midi, face au LOSC, lors de la 12e journée de Ligue 1.
Jorge Sampaoli. D’abord. Nommé sur le banc du Stade Rennais FC le 11 novembre, en remplacement de Julien Stéphan, l’entraîneur argentin s’apprête à faire ses grands débuts avec les Rouge et Noir, ce dimanche après-midi, contre le LOSC (4e), dans le cadre du 12e journée de Ligue 1. Et la tâche qui l’attend s’annonce particulièrement ardue. En effet, après un marché des transferts estival au cours duquel l’effectif professionnel a été perturbé – notamment avec les départs de cadres comme Arthur Theate, Benjamin Bourigeaud, Désiré Doué et Martin Terrier et de multiples arrivées qui n’ont pas (encore ?) donné satisfaction – l’équipe bretonne a connu un très mauvais début de championnat, remportant seulement trois de ses onze premiers matches. Il pointe ainsi vers un 14 décevante place au classement (à l’issue des matchs de ce samedi).
La confiance pour sortir de la « crise »
Mais si les dirigeants rennais ont décidé de lui faire confiance, c’est parce que l’ancien technicien de l’Olympique de Marseille possède les qualités et l’expérience nécessaires pour redresser le club. “Nous pensons qu’il est le meilleur choix pour reprendre les rênes du groupe pro qui a souffert récemment.a expliqué Arnaud Pouille, le président du Stade Rennais au moment de la présentation de l’entraîneur de 64 ans. Surtout, on a conservé chez Jorge son amour du jeu, de l’exigence et du travail, mais en toutes choses, il faut retrouver le goût du jeu et du plaisir qui semblait avoir un peu disparu. Ce qui a également pesé, c’est l’expérience de Jorge, il a travaillé aux côtés des meilleurs et est venu avec un personnel expert et compétent.»
Lire aussi
PSG : Le travail était fait avant Munich, ni plus, ni moins
Afin de redresser la situation, Jorge Sampaoli veut, en priorité, redonner confiance à cette équipe rennaise qui semble si fragile mentalement depuis le début de saison, comme l’illustre par exemple son humiliation sur le terrain de l’AJ Auxerre (4 – 0) début novembre. “Il faut d’abord identifier le problème et rassurer l’équipe, lui donner plus de sécurité, pour qu’elle puisse ensuite devenir protagoniste d’un changement durable.», a déclaré celui qui est connu pour être l’un des disciples de Marcelo Bielsa. Avant de préciser : «Dans un moment de crise avec une équipe en souffrance, il est important de déterminer ce qui ne va pas et de transformer cette souffrance en sécurité, de consolider le groupe et de le dynamiser.»
Trouver une identité de jeu
Au-delà de la confiance, le nouvel entraîneur des Rouge et Noir a l’ambition de donner un vrai style à son équipe, comme il l’a fait à la Canebière, lorsqu’il a succédé à André Villas-Boas, en mars 2021. »Le premier objectif est de connaître parfaitement l’équipe et l’organisation à mettre en place pour avoir une identité», a-t-il déclaré. Mais quelle identité ? Partout où il passait, le technicien argentin cherchait à monopoliser le ballon, à attaquer sans cesse avec un jeu de position bien rodé – qui lui permet aussi de défendre, comme Pep Guardiola au Manchester City FC – tout en s’autorisant des transitions rapides pour prendre profiter des espaces laissés par les défenses adverses, et harceler l’adversaire jusqu’à la perte du cuir pour le récupérer le plus rapidement possible.
Lire aussi
Ligue 1 : « Une soirée cauchemardesque » juge Eric Roy, battu à Monaco avec Brest
Avec des joueurs comme Adrien Truffert, Glen Kamara, Baptiste Santamaria,
Albert Grønbaek, Ludovic Blas, Jota ou encore Amine Gouiri et Arnaud Kalimuendo, il dispose d’éléments dont les qualités semblent adaptées à ses exigences. Reste à savoir s’il aura eu le temps, en deux semaines, de changer radicalement le Stade Rennais. Nous aurons la réponse ce dimanche, en fin d’après-midi, après le choc face au LOSC, une des équipes les plus en forme du moment.