Vice-championne olympique en 2016, l’ex-boxeuse de 42 ans a annoncé qu’elle se retirait des élections à la présidence de la fédération française de boxe en raison « des agressions racistes et sexistes » dont elle était victime.
Alors que les élections à la présidence de la fédération française de boxe auront lieu le 14 décembre, Sarah Ourahmoune, candidate aux côtés de Dominique Otan, président sortant, a décidé de se retirer. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux ce dimanche, la vice-championne olympique en 2016 à Rio explique avoir été «victime d’agressions racistes et sexistes.»
“D« Des mots comme « l’Arabe de service », « la femme de ménage de la fédération », ou encore « la chienne de… », sans compter les messages anonymes d’une violence incroyable et profondément choquante »» a déclaré l’ex-boxeur de 42 ans. «Je suis scandalisé et profondément attristé. Je découvre avec une douleur sincère que mon sport, celui que j’ai tant aimé, traverse une période de souffrance qui dépasse les simples rivalités. Notre société souffre et je m’inquiète pour nous tous. »
« Ma décision de me retirer me coûte énormément, car elle semble contredire tout ce que je défends au quotidien : le courage, la résilience, la capacité à lutter dans des milieux hostiles, à repousser les limites du possible, et à défendre l’égalité, la diversité, la mixité. Pourtant, aujourd’hui, je crois que mon temps, mon énergie et mes valeurs trouveront un meilleur écho ailleurs, là où je pourrai être pleinement efficace et utile. Je continuerai à défendre ces valeurs et à agir pour le sport, pour la jeunesse et pour un monde plus juste. » a conclu Sarah Ourahmoune.
