A 43 ans, Fernando Alonso a toujours la rage de gagner. Le pilote espagnol reste un compétiteur hors pair, et Liam Lawson peut le confirmer. Fraîchement promu chez Racing Bulls, le jeune pilote néo-zélandais a tenu bon lors du Sprint. Le ton est monté entre les deux hommes, et Alonso avait promis une revanche dès les qualifications. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a tenu parole.
La tension est à son comble Austin pour le lancement du sprint final de cette saison 2024 de Formule 1. Tout le monde veut glaner des points importants et la bataille fait rage en piste. Samedi, pendant la SprintFernando Alonso critiqué Liam Lawson pour avoir dangereusement défendu sa position lors d’une manœuvre. Après la course, il a prévenu Lawson de sa revanche lors des qualifications qui se sont déroulées le soir même. Et comme prévu, Alonso l’a dépassé et a gêné son tour de préparation. Le Néo-Zélandais a dévoilé la teneur de leur échange pas tout à fait cordial…
“Il a dit qu’il me baiserait, et je suppose qu’il a tenu parole”
« Je ne sais pas, il a dit qu’il me baiserait, et je suppose qu’il a tenu parole. Il était vraiment bouleversé, je ne sais pas pourquoi. Nous courions pour la 16ème place et je ne sais pas pourquoi il était si bouleversé. C’est comme ça. J’espère qu’il s’en remettra et que nous passerons à autre chose. Il a juste joué à des jeux en dehors des sentiers battus. C’est comme ça, ça fait partie du jeu – ça ne me dérange pas. Je comprends qu’il a fait une course assez horrible, donc je peux comprendre qu’il soit bouleversé. Mais si j’avais fait quelque chose de mal, j’aurais reçu une pénalité », a regretté Liam Lawson dans des commentaires relayés par Nextgen-Auto. Lorsqu’on lui a demandé, Fernando Alonso ne se considère coupable de rien.
« Que s’est-il passé pendant les qualifications ?
« En qualifications ? Que s’est-il passé lors des qualifications ? Je n’étais pas vraiment dans un tour chronométré, donc je ne voulais plus perdre de temps. Et je ne pense pas que cela ait beaucoup changé pour lui. Mais pendant le Sprint, nous nous sommes battus très fort. Il s’est battu dur, à mon avis, pour une 16e ou 17e place. Mais tu sais, nous ne pouvons rien faire. Tant que l’un des deux conducteurs relâche l’accélérateur, il n’y a jamais d’accident. C’était donc mon cas ici. Tout le monde sur la piste se comporte comme il l’entend, et pour moi aujourd’hui, ce n’était pas nécessaire. Vous savez, tout le monde peut avoir des opinions différentes. Je suis d’accord avec cela. Il y a 24 courses, donc on se retrouve quelque part dans le voyage », a déclaré Fernando Alonso.
