Alors que nous traversons une période sombre, avec une série de victoires plus insoutenables les unes que les autres, le kayak a frappé à notre porte. Pour nous remonter le moral ? Pas question.
Anatole Delassus alimente un peu plus notre mauvaise humeur en kayak
Double champion du monde espoirs en juillet dernier, Anatole Delassus fait partie des jeunes prodiges du canoë-kayak français. Par chance, il n’a pas participé aux derniers Jeux Olympiques de Paris. Chanceux en effet, car quand on voit le sort qu’il a réservé à la Coupe du monde de kayak, on peut s’estimer heureux qu’il n’ait pas chanté la Marseillaise en août dernier.
Le Savoyard est arrivé dans le bassin de La Seu d’Urgell, dernière étape de la Coupe du monde en Espagne, avec le costume de leader. Et avec lui en finale, un certain Titouan Castryck, vice-champion olympique en titre de kayak slalom. Ce dernier a réalisé le meilleur temps mais a finalement terminé en 5e position suite à une pénalité. A ce titre, le bonheur existe parfois. Pour Anatole Delassus, c’est le sixième contre-la-montre qui l’attendait. Et malheureusement pour le natif de Bourg-Saint-Maurice, cela lui suffira pour décrocher le classement général de la Coupe du monde. Argh.
Avec 19 points d’avance sur l’Italien Giovanni de Gennaro, Anatole Delassus remporte la Coupe du monde de kayak, et devient le premier kayakiste français à nous trahir de la sorte depuis huit ans, et un certain Mathieu Biazizzo en 2016. Seulement le quatrième Français de l’histoire. Vous comprenez à qui nous avons affaire désormais.
