Le film ne sortira pas avant le 19 mars 2025. Mais déjà, les Bodin se sont lancés dans un marathon d’avant-premières pour présenter leur nouveau long-métrage, Les Bodin partent en vrille. Au cinéma CGR des Deux-Lions, à Tours, ce mardi 21 janvier, trois avant-premières étaient programmées dans la même soirée. « On aurait pu ouvrir d’autres salles, tout était plein »nous a confié Pierre Crétet, le directeur du complexe.
A 17h30, les spectateurs de l’avant-première Touraine ont eu une grande surprise en voyant arriver la silhouette de Bodin depuis le fond de la salle. Non seulement Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet, alias Maria et Christian, ont échangé quelques mots avec le public, mais le duo est allé prendre place dans la salle pour voir leur long-métrage, tourné en partie à Preuilly-sur-Claise.
«Nous ne l’avons pas vu complètement terminéChristian a assuré le public. « Nous allons le découvrir avec vous, nous sommes impatients, nous espérons que le film vous plaira. Nous y travaillons depuis trois ans… »
Maria et Christian dans le désert marocain
Avec 1,7 million d’entrées, leur dernier film, Bodin’s en Thaïlande sorti en 2021, a été un succès. « Nous avons déjà raconté beaucoup de choses à nos personnages Maria et Christian. Plus les choses avancent, plus c’est une contrainte supplémentaire de leur faire expérimenter de nouvelles choses », a confié Jean-Christian Fraiscinet quelques minutes avant d’entrer dans le cinéma. Le duo a toutefois relevé le défi en travaillant avec le même réalisateur, Frédéric Forestier.
“Le sujet du film, c’est la désertification des campagnes, ça n’a pas forcément l’air drôle comme ça, mais chez les Bodin, c’est toujours de la comédie. » Avec ce thème, le duo espère toucher le cœur de son public, celui qui vit en milieu rural. Fermeture de petits commerces, disparition de médecins… « Ça parle aux gens, c’est leur quotidien. »
Dans LE Les Bodin partent en vrillele village abandonné fut nommé « Pouziou les trois galoches ». Assez vite, Maria et son fils Christian vont quitter leur ferme et leurs chèvres pour s’aventurer dans les allées du Salon de l’Agriculture, puis dans le désert marocain. Les scènes cocasses s’enchaînent, tandis que les Bodin découvrent “bouque visage” et de « pris pris ».
Assis au milieu de la pièce, Patrick et Anne-Marie ont passé un très bon moment. « Comme d’habitude chez les Bodin, nous avons bien rigolé. » Ce sont des connaisseurs. “On a vu tous leurs spectacles, on a tous leurs DVD”» confie le couple de retraités installé à Chambourg-sur-Indre. « Ils ont fait des progrès depuis leur premier film Mariage chez les Bodincela montre qu’ils ont plus de ressources. » Mais les acteurs n’ont pas pris la grosse tête, selon eux. « Leurs films leur ressemblent. Et surtout, ils nous font oublier nos soucis. »
« Nous voulons rester des artisans »
La jeune génération, présente à l’avant-première, a également été conquise. “C’est très drôle, avoue Maxence, 15 ans. Il y a peut-être un peu moins de punchline que dans Les Bodin en Thaïlande. » Pour Mélanie, sa mère, les Bodin décrivent à merveille le monde rural. « Le personnage de Maria est très touchant, j’ai l’impression de revoir ma grand-mère, qui vivait dans une ferme. »
Un message qui fait écho à la sincérité du duo. « Au fur et à mesure des films, on prend conscience que le cinéma est une industrie, a analysé Vincent Dubois. Nous, avec Jean-Christian, souhaitons rester des artisans. » La recette de leur succès ? « Notre chance est d’avoir réussi assez tard. On a eu le temps de faire notre travail, de se frayer un chemin. »
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