On vous en parlait en novembre 2023, Opel réfléchit sérieusement à une citadine électrique abordable et, selon nos informations, 2025 pourrait être l’année de sa concrétisation. Car l’électrique est quelque chose qui tient à cœur chez Opel, qui se targue d’être la marque la plus « tendance » du groupe Stellantis. Avant son départ, le grand patron Carlos Tavares lui avait fixé la feuille de route suivante : à partir de 2024, chaque modèle, qu’il soit véhicule particulier ou utilitaire, devra proposer une variante 100 % électrique.
À partir de 2025, chaque nouvelle Opel lancée en Europe sera 100 % électrique. Une règle à laquelle dérogent déjà les deux véhicules qui arriveront en concession cette année : l’Opel Frontera et l’Opel Grandland de deuxième génération qui proposeront, en plus de leurs versions rechargeables, des versions micro hybride (MHEV) et hybride rechargeable ( moteurs PHEV). pour Grandland. L’objectif final est d’être une marque zéro émission d’ici 2038. Sur le marché français, en 2024, Opel aura vendu 31 % de ses ventes, soit 9 642 véhicules en version batterie, on est encore loin de l’électrification totale. Aussi pour augmenter ses ventes de « puissances » Opel n’a d’autre choix que d’élargir le spectre de son offre.
Il existe déjà une Opel Corsa électrique à 25 000 €
Difficile d’imaginer la firme générale allemande dépasser la future Opel Grandland GSe attendu au mieux en fin d’année et plus probablement début 2026. Le fleuron de la gamme Opel combinera deux machines électriques lui conférant une puissance de 320 ch et une transmission intégrale, un modèle revendique déjà un 0 à 100 km/h en dessous de 6 secondes. Non, la seule évolution possible sera de viser moins de 136 ch de la Corsa électrique.
L’idée serait de proposer une citadine au prix catalogue de 25 000 €. Une somme que la Corsa atteint déjà en base mais avec des aides car au tarif actuel, le prix d’une Corsa Électrique de 136 ch affichant une autonomie selon le cycle WLTP de 355 km est de 30 500 €. Opel vous offre une remise de 5 500 € pour l’achat d’une ancienne Corsa électrique de stock, c’est-à-dire une version non restylée (photo ci-dessus). image
-Le « futur » Agila jeté par la fenêtre
Pour baisser le prix de vente de 5 500 € sans artifice commercial, Opel ne se lancera pas encore dans le domaine des mini citadines, mais plus à la manière d’une Corsa moins puissante avec environ 73 kW sous le capot, l’équivalent de 100 ch et une autonomie réduite d’environ 300 km. Une fiche technique finalement similaire à celle de la Renault 5 d’entrée de gamme.
Cette machine électrique existe déjà dans la galaxie Stellantis, elle développe 113 ch et équipe les Citroën ë-C3 et ë-C3 Aicross, l’Opel Frontera Electric et la Fiat Grande Panda électrique. Grâce à l’utilisation de l’électronique, la puissance chutera à 100 ch et est déjà promis cette année sous le capot de la future Citroën ë-C3 d’entrée de gamme, celle dont le prix de 19 900 € a été officialisé l’année dernière.
Reste encore une interrogation quant à la date d’arrivée en concession de cette Corsa « EV » plus accessible. En fait, rien n’interdit techniquement son arrivée imminente dans la gamme puisqu’il suffira d’emporter le moteur et la batterie de la ë-C3 pour moins de 20 000 €. A moins qu’Opel ne décide d’attendre la prochaine version de la Corsa qui devrait arriver en 2027, en misant sur les économies d’échelle réalisées grâce à la nouvelle plateforme technique STLA Small qui sera lancée en 2026 par la nouvelle génération de la Peugeot 208.
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