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Essai routier | Kia EV9 : les familles recherchées

Malgré la grande popularité du segment, de nombreux constructeurs semblent encore réticents à proposer des SUV électriques intermédiaires à trois rangées de sièges. Outre le coûteux modèle Tesla, l’EV9 est en quelque sorte un pionnier en ce sens, mais peut-il vraiment convaincre les gens des mérites de ce format électrifié ?


Publié hier à 11h45

Conception de fils

PHOTO FOURNIE PAR KIA

La Kia EV9

Roulant au Canada pendant une année complète, l’EV9 demeure un exercice de style avant-gardiste très intéressant. Un peu comme le Ford Flex l’a fait il y a plus de dix ans, il s’efforce de rendre son apparence cubique pertinente pour un usage familial, non sans soigner son apparence. Des constellations de diodes à l’avant complètent les phares et les feux en zigzag. Malgré ses motorisations électriques, elle conserve une calandre inférieure hexagonale dont le noir brillant accentue les angles. Cette touche est également présente sur le côté pour préparer les passages de roues angulaires. Aussi long et haut qu’un Kia Telluride, il cache bien ses grandes dimensions avec ses porte-à-faux très courts.

À bord

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Le tableau de bord de la Kia EV9

Une volonté de modernité dicte également la configuration intérieure de cette EV9, tout en évitant de servir une portion trop généreuse. La planche de bord, très horizontale, apaise le regard et utilise une moulure drapée de tissus pour éviter la surreprésentation des plastiques. Le positionnement des commandes du système de chauffage/climatisation est également à revoir, car elles sont constamment obstruées par le volant. Pour un véhicule fondamentalement familial, les espaces de rangement fermés pourraient être plus grands à l’avant. On ne peut toutefois pas blâmer le manque d’espace pour les occupants avant et centraux. Un mobilier extrêmement confortable avec des appuie-têtes moelleux à l’avant améliore l’expérience. Bien que facilement accessibles, les deux sièges de la troisième rangée ne peuvent accueillir confortablement que des enfants.

Sous le capot

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La Kia EV9

Le SUV intermédiaire est proposé avec deux configurations mécaniques, une à propulsion arrière dont la puissance est limitée à 215 ch et la capacité de la batterie est de 76,1 kWh ou 99,8 kWh en option. La livrée testée utilise deux moteurs pour assurer la traction et porter le compte à 379 ch. Une batterie de 99,8 kWh assure le stockage de l’énergie dans son boîtier. Extrêmement doux et silencieux même selon les normes électriques, les moteurs déplacent facilement les 2,5 tonnes du véhicule. Outre la perte du freinage régénératif pendant quelques minutes, le groupe motopropulseur s’est également révélé très efficace en dessous de -10 degrés, mais l’autonomie, estimée à 451 km, est tombée à environ 300 km sur un trajet en partie autoroutier. . Une perte prévisible, mais qui n’est pas trop choquante.

Au volant

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La Kia EV9

L’EV9 ne cherche pas à honorer des promesses dynamiques stériles et inutiles. Son objectif principal est sa conduite douce et son tempérament prévisible, ce qui en fait l’un des véhicules électriques les plus confortables produits par une marque grand public. Le centre de gravité bas obtenu du positionnement de la batterie et des composants mécaniques assure néanmoins une plus grande confiance dans les virages que la concurrence thermique du même format. La douceur de la suspension arrière couplée au poids élevé de l’objet accentue néanmoins les limites dynamiques face aux virages difficiles. Le train arrière présente alors des oscillations latérales qui incitent à lever le pied. L’isolation phonique est très bonne, mais la forme cubique augmente le bruit du vent, c’est inévitable. La direction, quant à elle, dirige l’orchestre avec une bonne précision.

Technologies embarquées

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L’écran tactile de 12,3 pouces de l’EV9 s’est révélé très efficace.

Hyundai et Kia proposent actuellement l’une des meilleures interfaces multimédia. L’EV9 profite donc de série d’un système intuitif, bénéficiant d’un bon niveau de noir pour ne pas fatiguer les yeux. Les onglets sont positionnés intuitivement et peuvent être sélectionnés via un écran tactile réactif de 12,3 pouces. Des touches haptiques sont présentes sur la moulure centrale du tableau de bord, une option visuellement intéressante, mais qui serait plus efficace avec de bonnes vieilles commandes physiques. Heureusement, le système de chauffage/climatisation profite un peu moins pour éviter d’avoir à se référer à l’écran tactile de commande très mal positionné. En matière de sécurité active, cet EV9 reçoit l’apport standard d’un système de conduite autonome compétent, mais qui a tendance à trop resserrer la ligne médiane.

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Verdict

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La Kia EV9

La Kia EV9 reflète à elle seule le sérieux de la transition électrique de la marque coréenne. Très bien assemblé, doté d’un système de recharge puissant et d’une autonomie réaliste, il fonctionne encore sans réelle concurrence directe jusqu’à l’arrivée de son cousin, le Hyundai Ioniq 9. Son intérieur très spacieux en fait également une famille de véhicules dont l’aspect fonctionnel est grandement apprécié sur une base quotidienne. Bref, il induit très peu de compromis par rapport à un Telluride à moteur essence de même cylindrée, hormis le prix des versions plus équipées, qui offrent très peu de valeur ajoutée tangible, tant la liste des équipements de série est complète. Un défi brillamment relevé par Kia qui devrait susciter l’intérêt de nombreux acheteurs désireux de s’affranchir de l’essence.

Carnet de notes

Charge rapide puissante

Même si Kia affirme que l’EV9 est compatible avec les bornes de 350 kW, il peut tolérer une puissance maximale de 235 kW, selon la livrée. Il reste toujours performant, en plus d’une puissance de 10,9 kW sur borne de niveau 2.

Quelques détails à revoir

Après une nuit particulièrement froide et enneigée, le modèle testé a exposé les limites de sa trappe d’accès au chargement coincée dans la glace et qui s’ouvre électriquement. Il a fallu quelques coups pour tout desserrer. L’accumulation de neige et de glace sur la moulure inférieure du pare-brise s’est également avérée un peu problématique, exerçant une pression sur un balai d’essuie-glace. Ceux-ci ne peuvent pas être secoués sans soulever le capot.

Capacité de remorquage

Les versions bimoteurs de l’EV9 peuvent remorquer jusqu’à 2 267 kg (5 000 lb), ce qui pénalise évidemment l’autonomie. Il faut donc bien planifier ses déplacements, comme pour tout véhicule électrique effectuant cet exercice.

Pompe à chaleur standard

Pour mieux gérer l’énergie, le SUV est équipé de série d’une pompe à chaleur qui utilise des composants électriques pour réchauffer l’habitacle en hiver.

Une version milieu de gamme très intéressante

Si l’on considère la transmission intégrale comme non indispensable, la livrée Wind avec la batterie la plus grande capacité (99,8 kWh) pousse l’autonomie théorique à près de 500 km (489 km) à un prix très compétitif, soit 62 995 $ avant soustraction des incitations.

Fiche technique

  • Version d’essai : Terre
  • Prix ​​(avec options, transport et préparation) : 72 495 $
  • Moteur : deux moteurs électriques à aimants permanents (essieux avant et arrière)
  • Puissance (totale) : 379 ch
  • Couple : 184,5 lb-pi (avant) + 258,2 lb-pi (arrière) pour un total de 443 lb-pi
  • Transmission : entraînement direct
  • Architecture de transmission : moteurs électriques avant et arrière, transmission intégrale
  • Autonomie (ÉnerGuide) et consommation affichées lors de l’essai hivernal : 451 km et 30,9 kWh/100 km
  • Concurrents : Hyundai Ioniq 9 (en vente plus tard cette année) et Volkswagen ID. Bourdonner
  • Quoi de neuf en 2025 ? pas de changements majeurs

Visitez le site Web de Kia

 
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