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À quelle époque vivons-nous ?

Philosophons un peu ! Ce détour par le monde des idées éclairera peut-être l’actualité !

Nous vivons un changement de temps. Mais quelle époque sortons-nous, et dans quelle époque entrons-nous ?

Quiconque voudra un jour raconter l’histoire des années 1990 à aujourd’hui racontera d’abord celle de l’abolition des frontières.

Cette idée dominait les esprits.

Premièrement, les frontières entre les États.

Il était apparemment nécessaire d’instaurer un monde globalisé, où la souveraineté nationale disparaîtrait.

Certains rêvaient d’un marché mondial.

Histoire

Les autres rêvaient d’une gouvernance mondiale gérée au niveau européen d’abord, puis au niveau onusien.

Mais nous ne voulions pas seulement effacer les frontières entre les États. Nous voulions aussi abolir les différences identitaires, c’est-à-dire les frontières, entre les nations, les civilisations et les religions.

Nous avons cessé de croire à la diversité du monde et nous sommes convertis au mythe de l’interchangeabilité des populations.

Nous voulions reconstruire la Tour de Babel.

Conséquence de cela : l’immigration massive a favorisé le choc des civilisations et profondément déstabilisé les sociétés occidentales. Depuis, ils répètent que « la diversité est une richesse ». C’est une manière de faire passer une faiblesse pour une force.

La présence de l’islam, en Europe, mais aussi au Québec, continue de générer des tensions.

Autre chose : on a voulu abolir la différence entre les sexes, en se faisant croire qu’ils n’existaient pas réellement – ​​le sexe biologique était décrété insignifiant, comparé au genre, catégorie toute-puissante.

Stupidité!

La suite était prévisible : après avoir neutralisé les sexes, on a poussé les hommes à se penser comme des femmes, et les femmes à se penser comme des hommes. En fin de compte, une identité indifférenciée doit prévaloir. D’où l’idéalisation du trans.

C’est-à-dire qu’ils ont été poussés à se couper de la réalité pour vivre dans un pur fantasme, alimenté par la publicité, les discours universitaires et les différentes administrations.

Dans le même esprit, tout a été fait pour effacer la différence entre culture classique et culture populaire, sous prétexte qu’il fallait effacer les hiérarchies sociales.

Conséquence : la culture classique a disparu de la vie publique, et l’ignorance progresse.

Nous arrivons peut-être à la fin de cette séquence. Elle était appelée à provoquer des révoltes, car elle était contraire à la nature humaine.

L’homme a besoin d’une maison, d’un foyer, d’un pays qui lui appartient. Il ne veut pas vivre comme un ectoplasme sans identité, un étranger chez lui.

Identités

Il ne veut pas se voir arracher son identité sexuelle, et il a encore moins envie de voir ses enfants victimes de manipulations idéologiques pour les pousser à changer de sexe.

Et il regrette de vivre dans un monde horizontal dont la beauté a été chassée. A l’inverse, il est ému lorsqu’elle retrouve ses droits, comme on l’a vu avec la reconstruction de Notre-Dame.

Je vous invite à garder ces réflexions en tête pour comprendre les bouleversements des temps présents. Ils éclairent peut-être les grandes tendances qui nous touchent.

 
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