Mercredi soir, Le Soleil a révélé que le magasin de plein air La Cordée fermera ses portes dans les premiers jours de février.
Ce vaste espace commercial fait partie du portefeuille du Groupe Mach.
Dans un échange de courriels, Sylvie Rousseau, directrice marketing et communications, confirme que les démarches pour trouver un nouvel occupant ont déjà été amorcées.
« Plusieurs manifestations d’intérêt ont été reçues », précise-t-elle. Il est toutefois trop tôt pour divulguer l’identité des candidats potentiels.
Les locaux qui seront vacants dès les premiers jours de février sont situés au coin de la rue de la Couronne et de la rue Saint-Joseph Est. (Frédéric Matte/Le Soleil)
Il n’en demeure pas moins que ce n’est pas le seul local inoccupé du promoteur immobilier dans le secteur. Certains de ses espaces, dont l’ancien magasin Laliberté qui accueille des boutiques éphémères, n’ont toujours pas trouvé preneur.
Le Groupe Mach affirme travailler « activement pour attirer de nouveaux locataires dans ses espaces commerciaux ».
Une vague de changements
Ce dernier reconnaît cependant que « le quartier traverse une période de changement important ».
« Nous sommes bien conscients des enjeux, notamment du sans-abrisme qui peut influencer l’attractivité de certains lieux. »
— Sylvie Rousseau, directrice marketing et communications du Groupe Mach
Le géant immobilier montréalais affirme vouloir faire partie de la solution.
«C’est une problématique que nous abordons de manière constructive, en travaillant en étroite collaboration avec la Ville pour sécuriser le secteur et améliorer la qualité de vie», assure le directeur des communications.
Le groupe Mach est également propriétaire du bâtiment abritant le magasin de jouets Benjo, qui cessera ses activités d’ici la fin du mois. (Frédéric Matte/Le Soleil)
Ces locaux vacants ne sont pas très préoccupants. La santé financière du groupe Mach dirigé par Vincent Chiara n’est pas menacée.
« Les espaces temporairement inoccupés n’ont aucun impact négatif à long terme sur nos projets. Le marché de l’immobilier commercial continue d’évoluer », affirme Mme Rousseau.
Une perspective positive
En réponse aux informations faisant état d’un certain déclin commercial dans Saint-Roch ces derniers jours, des entrepreneurs ont également tenu à réitérer leur attachement à leur quartier sur les réseaux sociaux.
Parmi eux, Sébastien Vachon, fondateur de Korem, a partagé que son entreprise spécialisée en revente et intégration de données et logiciels géospatiaux, située sur la rue Saint-Vallier Est, « croit au quartier Saint-Roch qui offre une place dynamique à ses 100 employés. .
« Nous venons de prolonger notre bail sans réduire la taille de nos bureaux. Nous sommes là pour rester. »
— Sébastien Vachon, founder of Korem
Une publication repartagée par Francis Lessard à la direction de Graph Synergie et Livya (immobilier) prédit qu’il y aura une centaine d’employés d’ici quatre ans dans ses locaux du boulevard Charest Est.
«Nous croyons aussi à l’importance de demeurer dans le quartier Saint-Roch», écrit-il.
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