l’essentiel
Ces arnaques aux panneaux photovoltaïques sont devenues monnaie courante au fil des années et touchent de plus en plus de particuliers trompés par des entreprises peu scrupuleuses.
A Carmaux, Marie Sikora fait partie de ces nombreuses victimes. « J’ai rencontré un vendeur qui m’a expliqué qu’avant de décider quoi que ce soit, il fallait d’abord réaliser une étude pour déterminer si l’orientation de la maison permettait une bonne production d’électricité, si les moyens financiers permettaient ce crédit, et si la maison ne permettait pas une bonne production d’électricité. appartiennent à un immeuble protégé de type monument historique. Si ces trois conditions étaient remplies, je pourrais commander, et l’entreprise réaliserait cette étude. J’étais pleinement rassuré.
Dix-huit panneaux seraient alors installés pour un montant de 34 900 €, un ballon thermodynamique relié directement aux panneaux, et un système de ventilation installé dans les combles pour économiser le chauffage.
Mais pour le client : « 34 900 €, ce n’était pas dans mes moyens, donc c’était un non immédiat. Le vendeur m’a alors expliqué que je pouvais vendre mon électricité chaque mois, et que la vente de celle-ci me permettrait de payer les mensualités du prêt. C’était une opération blanche. J’ai accepté de signer la demande d’étude de mon dossier. »
Mais ce que Marie Sikora a signé était en réalité un bon de commande déguisé. « Et lorsque l’entreprise m’a recontacté pour m’annoncer que j’étais éligible sans qu’aucun résultat écrit de cette étude ne me soit présenté, le délai de rétractation était passé. »
Aujourd’hui, la victime de l’arnaque est en surendettement. « Je me suis retrouvé dans l’impossibilité de payer les mensualités de 313 €. La revente de mon électricité s’élève à 400 € par an. Pour l’aide de l’État, je n’ai reçu que 3 000 €, 1 500 € au moment de l’installation puis 300 € chaque année en même - que la revente de mon électricité pendant 5 ans. »
Et Marie Sikora d’ajouter : « J’ai donc décidé de leur intenter un procès que j’ai perdu en juin dernier car il n’y a aucune preuve que les faits se sont déroulés tels que je les présente. La seule façon pour moi d’établir la preuve de leur méthode est de trouver d’autres personnes qui ont subi le même scénario. L’entreprise et la banque nient avoir proposé de réaliser l’étude et nient le principe de l’opération blanche. Bien entendu, j’ai fait appel de mon procès, qui aura lieu en mars prochain.
Si vous avez été victime de ce type d’arnaque, vous pouvez contacter Marie Sikora au [email protected]
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