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CDPQ Infra veut savoir qui veut construire le tramway

Dans un avis de marché publié jeudi sur le système d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO), le maître d’oeuvre du projet TramCité «recherche l’intérêt d’entreprises ayant une expérience tant locale qu’internationale dans la construction d’infrastructures majeures et dans la création de transports de type tramway». systèmes en milieu urbain.

Sur 19 pages, la filiale infrastructures de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ Infra) détaille le projet qu’elle entend déployer, pour « permettre à l’industrie de préparer adéquatement les différentes phases des processus d’approvisionnement de ce projet majeur ».

Des entreprises de construction, de livraison et d’intégration de systèmes, des firmes d’ingénierie « possédant une expérience démontrable dans la réalisation de projets de tramway en milieu urbain, sur emprises de rues, équivalente à celle de la Ville de Québec » sont ainsi recherchées.

« La connaissance du marché local et une équipe solide seront essentielles pour respecter les délais fixés, avec une bonne compréhension des tâches requises pour une livraison optimale du projet. »

— Extrait de l’avis de marché CDPQ Infra publié le 19 décembre

Pour construire le tramway, CDPQ Infra s’appuiera sur une approche de « conception-construction progressive (CCP) » pour les aspects des travaux de génie civil et des systèmes.

Au moins huit contrats majeurs

Pour les parties clés du mégaprojet, au moins huit contrats majeurs seront signés avec des fournisseurs, prédit le document.

Du lot, il s’agit notamment de contrats pour l’entretien et la maintenance d’infrastructures et de systèmes, de conception et de construction d’infrastructures de génie civil et de lignes ferroviaires ainsi que des services d’un estimateur indépendant « ayant une bonne connaissance des métiers de la construction ». coûts dans la région ».

Les contrats concernant l’ingénierie de conception, les travaux préparatoires et le matériel roulant sont quant à eux « en cours d’analyse ». La validité de celui déjà en cours avec la multinationale Alstom pour la construction des trains est actuellement évaluée par les avocats du gouvernement québécois.

À cette fin, CDPQ Infra estime qu’une flotte d’environ 30 voitures « à technologie d’alimentation hybride, soit par ligne aérienne de contact et par énergie embarquée » sera nécessaire pour le réseau.

L’organisme dit s’attendre à « une collaboration des fournisseurs sélectionnés pour atténuer de manière exemplaire les impacts du projet sur le quartier, les commerces et la circulation de la ville de Québec ».

Les entreprises intéressées peuvent s’inscrire pour participer à une séance d’information le 19 février.

En route vers une « colonne vertébrale »

Sans surprise, le maire de Québec a accueilli la nouvelle très favorablement jeudi.

« Ce qui est intéressant, c’est que nous sommes déjà en mouvement. Le Fonds est déjà à pied d’œuvre. Nous ne sommes pas en train de le préparer, nous sommes en train de le réaliser», a souligné Bruno Marchand.

“Le Fonds l’a dit : nous sommes en action, nous sommes lancés et nous ne reculerons pas.”

— Bruno Marchand, maire de Québec

Plus tôt cette semaine, lundi, le gouvernement Legault a officialisé ses ententes avec CDPQ Infra et la Ville de Québec pour la réalisation du futur projet de tramway.

Baptisée TramCité, cette première phase s’étendra sur 19 km et comprendra 29 stations, entre les pôles Le Gendre et Charlesbourg, en passant par Sainte-Foy, l’Université Laval, la Colline parlementaire et Saint-Roch.

The tram route between Charlesbourg and Le Gendre. (CDPQInfra)

La première ligne du tramway québécois est estimée à 7,6 milliards et sa construction devrait débuter en 2027. Plutôt que 2030, sa mise en service a été repoussée trois ans plus tard, à 2033.

Il s’agit du seul volet du grand plan CITÉ élaboré sur 15 ans que le gouvernement du Québec s’est engagé jusqu’à présent à réaliser.

Cependant, s’il ouvre la porte à davantage, « le réseau pourrait être amené à évoluer […] pour intégrer par la suite de nouvelles antennes, anticipe CDPQ Infra. Pour ce faire, le projet doit être conçu pour permettre la mise en œuvre de ces futures extensions.

LA TRAMCITÉ EN CHIFFRES

  • 19 kilomètres
  • 29 stations, dont 2 stations souterraines, situées en moyenne à environ 700 mètres les unes des autres
  • 2 km de tunnel entre la Haute-Ville et la Basse-Ville le long de l’axe du boulevard René-Lévesque. Les trémies entre surface et sous-sol sont situées à proximité de l’avenue Turnbull et de la rue de la Couronne.
  • 30 wagons
  • 35 à 40 mètres de longueur de train
  • 250 passagers par train de capacité
 
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