Le Cercle des ECO a organisé le 7 novembre une table ronde sous le thème « Cap Hospitality, une opportunité pour moderniser le secteur touristique ». Y ont participé Hind Driouech, directrice exécutive chargée du marché des entreprises d’Attijariwafa bank, Imad Barrakad, directeur général de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), et Salma Bellamine, directrice exécutive du Fonds Mohammed VI pour le tourisme. ‘Investissement. La rencontre était animée par Meriem Allam, directrice de publication du journal Les Inspirations ÉCO.
Pour renforcer la compétitivité de l’hôtellerie marocaine, et notamment à l’approche des grands événements internationaux comme la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, le programme Cap Hospitality prévoit, entre autres mesures, la rénovation de 25 000 chambres. Ce projet, porté par la SMIT et soutenu par le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, offre aux hôteliers un accompagnement sans précédent, incluant un financement avantageux et des critères de durabilité que les experts du Cercle des ECO ont détaillés.
L’initiative Cap Hospitality vise à rénover 25 000 chambres à travers le pays. Cet objectif, rappelle Imad Barrakad, directeur général de la SMIT, représente un tiers des capacités actuelles. Un certain nombre de critères permettent d’orienter le programme dans ce sens. Cependant, d’autres pièces ont également besoin d’être rénovées.
« Une liste a été mise en place, dans le cadre d’un processus entièrement digitalisé, fiable et transparent. L’hôtelier ou l’entreprise de tourisme peuvent vérifier si leur projet figure sur la liste ou non. Après inscription, s’il s’agit par exemple de revalorisation et d’amélioration de la qualité de service, l’hôtelier est libre de choisir les critères qu’il souhaite. Mais les travaux d’ingénierie réalisés par nos équipes permettront de l’orienter vers un élément très important : la pérennité et le développement durable de son établissement, à travers le recours aux énergies renouvelables ou à l’efficacité énergétique pour une meilleure consommation ». Sans engagement, la suggestion est recommandée lors de l’inscription. Le programme est donc ouvert à plus de 25 000 chambres. La caravane d’information était une forme de « pull », mais il y a aussi un travail de « push » qui est en cours. Les hôteliers n’ayant pas le niveau de qualité requis seront appelés. Il leur sera demandé de rénover leur établissement, y compris ceux qui sont fermés. Par exemple, dans les destinations de Ouarzazate et Agadir, un effort est prévu pour mettre en relation les investisseurs et les vendeurs. Ils sont accompagnés jusqu’au dépôt de leur candidature.
« Ainsi, grâce à l’aide des banques, d’Attijariwafa bank, de nouvelles unités hôtelières ont vu le jour, même si elles pourraient être en déclin ou quasiment fermées. Ces 25 000 chambres sont donc un objectif à atteindre, mais il y a un seuil au-dessus de celui-ci à ne pas dépasser, et les hôteliers doivent s’inscrire très vite, car c’est la règle du premier arrivé, premier servi qui est appliquée. , prévient le directeur général du SMIT. Ce produit a déjà suscité de nombreuses demandes dès le premier mois.
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