C’est fini pour le Train Charlevoix

C’est la fin pour le Réseau Charlevoix. Le président du conseil d’administration, Bruno Labbé, l’a confirmé après la rencontre avec les acteurs régionaux.

« La situation n’a pas changé. La date du 20 décembre demeure. Nous sommes en mode fermeture pour le Réseau Charlevoix. Nous sommes déçus. Je ne commente pas la position des intervenants», a-t-il simplement déclaré.

Les acteurs politiques et économiques de la région n’ont pas changé d’avis. Ils jugeaient la demande de 350 000 $ trop élevée et souhaitaient surtout un plan de relance.

Tous les partis ont été cohérents en gardant leurs positions respectives avec le résultat que nous connaissons désormais.

Réactions

« C’est triste que nous perdions un produit de cette importance. C’était une vitrine pour la région au Québec et même à l’international. Nous nous sommes retrouvés dans une situation difficile pour toutes les parties», a commenté Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix.

«C’est malheureux. Nous ne voulions pas cela. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Nous avons de plus en plus d’obligations envers les citoyens. Nous ne pouvons pas financer les opérations. Nous n’étions pas la bonne porte pour les besoins du Réseau Charlevoix. C’était une fausse perception de penser qu’on pouvait aider à ce niveau-là», a indiqué le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

« Personne n’est surpris et ce n’est pas ce que nous voulions. Il n’y a rien de réjouissant dans cette nouvelle qui inclut des suppressions d’emplois à une semaine de Noël. En tant que ville, nous avons des choix à faire. Nous aidons depuis plusieurs années et nous avons le sentiment du devoir accompli. Avons-nous les moyens de faire fonctionner ce Train qui était un produit intéressant pour notre région», a indiqué pour sa part le maire Michaël Pilote, maire de Baie-Saint-Paul.

À moins d’intervention d’un tiers, le Train Charlevoix ne circulera pas cet été.