Enfin, Airbus a réduit le nombre de suppressions d’emplois dans ses activités de défense et spatiales. Après une première communication en octobre, Airbus Defence and Space, qui a fourni à ses partenaires sociaux une actualisation de son plan d’adaptation de son organisation et de ses effectifs, a affiné ses prévisions et prévu une suppression de 2 043 postes au sein de la division Airbus Defence & Space (Airbus DS). , en grande difficulté. Initialement en octobre, le géant européen envisageait de supprimer « jusqu’à 2 500 postes d’ici mi-2026 ». Les réductions proposées représentent environ 5 % des effectifs d’Airbus DS (35 000 emplois). Ces mesures devraient être mises en œuvre d’ici mi-2026.
Cette réorganisation vise « pour réduire la base de coûts fixes de l’entreprise, la quasi-totalité des postes concernés étant des frais généraux (fonctions d’aide à la gestion non affectées à un programme ou un projet individuel) »a expliqué le groupe dans un communiqué publié mercredi soir.
Aucun des pays hébergeant des sites Airbus n’est épargné. L’Allemagne est la plus durement touchée avec 689 emplois perdus, suivie par France (540), le Royaume-Uni (477), Espagne (303). Finalement, 34 postes sont supprimés dans le « rà l’est du monde « . En outre, Airbus a indiqué le rrépartition organisationnelle par profession des postes supprimés : ssystèmes spatiaux (1 128 postes), Air Power (250), Connecté Iintelligence connectée (47) et sièges sociaux (618). “Airbus travaillera avec les partenaires sociaux pour limiter l’impact de ces mesures en utilisant toutes les mesures sociales disponibles”, a indiqué le groupe.
Une activité spatiale en grande souffrance
Le groupe a publié un bénéfice opérationnel en baisse de 23% au premier semestre 2024 par rapport à la même période de l’an dernier. Il passe sous la barre des 1,5 milliard d’euros, malgré un chiffre d’affaires en hausse de 4%, à 29 milliards d’euros. La chute est encore plus vertigineuse si l’on prend en compte le résultat opérationnel ajusté. Dopé l’an dernier par des éléments exceptionnels, il s’est effondré de 47 % cette année, notamment en raison de problèmes dans le segment spatial. Le bénéfice net a chuté et a été presque divisé par deux, à 825 millions d’euros.
« La performance financière semestrielle reflète principalement des charges importantes dans notre activité spatiale. Nous nous attaquons aux causes profondes de ces problèmes », avait alors déclaré Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus.
Airbus a dû débourser près d’un milliard d’euros de dépenses supplémentaires au premier semestre 2024, après 600 millions d’euros en 2023. « Ces charges sont principalement liées à la mise à jour des hypothèses sur les horaires, la charge de travail, les sources d’approvisionnement, les risques et les coûts sur la durée de vie de certains programmes de télécommunications, de navigation et d’observation »le groupe a clarifié en juin.
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