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le gouvernement Legault sommé de faire marche arrière

Les artisans du secteur des effets visuels et de l’animation au Québec demandent au gouvernement Legault de suspendre les réductions de crédits d’impôt mises en place en 2024.

L’avenir de cette industrie, qui a généré des retombées économiques de 1,4 milliard de dollars et employé plus de 8 000 personnes, se joue en 2022, affirment les initiateurs d’une pétition de 12 000 signatures parrainée par le Parti québécois. qui a été déposé mardi à l’Assemblée nationale.

Les grèves des scénaristes et acteurs hollywoodiens avaient déjà mis à mal l’industrie en 2023. Le plafond de 65 % des dépenses admissibles au crédit d’impôt, décrété dans le dernier budget provincial, a aggravé la situation, selon Matthieu Chatelier, l’un des artistes en effets visuels. derrière la pétition.

« En mars 2024, nous avions perdu 42 % des 8 000 emplois. Actuellement, nous avons perdu 61 % des emplois et nous nous dirigeons vers 77 % en 2025 », indique M. Chatelier.

Précarité

Déjà, le Québec a perdu son statut de leader dans ce domaine où il se porte très bien depuis une vingtaine d’années.

D’autres provinces, comme l’Ontario ou la Colombie-Britannique, ont déjà profité de la situation.

« À l’heure où tous les pays rivalisent pour créer des niches d’innovation, le dernier budget a sérieusement mis en péril l’un de ceux qu’on développait depuis des années en effets visuels et qui offrait d’excellents emplois », déplore le député péquiste, Pascal Bérubé.

« Au-delà des pertes d’emplois, une grande précarité va s’installer », ajoute Matthieu Chatelier. Au lieu d’avoir des emplois stables et rémunérés, nous nous retrouvons avec beaucoup de personnes sous contrat. Cela apporte de l’instabilité.

 
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