Les taux bancaires continueront d’augmenter en 2025, impactant des millions de clients. Cartes de paiement, frais de tenue de compte ou virements en agence : tour d’horizon des augmentations annoncées et quelques bonnes nouvelles qui pourraient alléger la facture.
Cartes bancaires : des hausses généralisées
La hausse des frais bancaires touche particulièrement les cartes de paiement. Chez BNP Paribas, la Visa Classic atteindra 49,50 € (+3,12 %), tandis que la Visa Premier grimpera à 144 €. Même la prestigieuse Visa Infinite ne sera pas épargnée, avec un prix de 347 €, soit une hausse de 2,97 %. Ce mouvement de prix n’est pas isolé. Le CIC et la Banque Postale suivent une tendance similaire, avec des hausses de l’ordre de 2 à 6 %.. Par ailleurs, les offres groupées, qui regroupent divers services bancaires à un tarif préférentiel, feront également l’objet d’ajustements. Par exemple, « Esprit Libre Référence » chez BNP Paribas verra son prix augmenter de 1,65 % pour atteindre 88,68 € par an.
Les frais de tenue de compte, souvent critiqués, n’échappent pas à la tendance à la hausse. En 2025, ces coûts augmenteront considérablement : au CIC, elles s’élèveront à 2,20 €/mois, soit une augmentation de 4,76%. Pour les clients de La Banque Postale, une augmentation de 11,76 % portera ces frais à 22,80 € par an.
Transferts d’agence : un service de plus en plus coûteux
L’augmentation des frais liés aux virements de gré à gré illustre également la stratégie des banques pour encourager l’utilisation de leurs services numériques. BNP Paribas facturera 4 € par transfert, soit une augmentation de 14,29 %. Quant à La Banque Postale, chaque opération réalisée en agence coûtera 5,50 euros, soit une augmentation de 10 %. Heureusement, les virements en ligne restent gratuits dans la plupart des établissements.
Pour autant, tout n’est pas sombre pour les utilisateurs. À partir de janvier 2025, les transferts instantanés gratuits deviendront une réalité dans toute l’Europe, un avantage majeur quand ces transactions sont encore facturées jusqu’à 1 € selon les établissements. De plus, les retraits d’espèces aux distributeurs Cash Services seront gratuits, grâce à un partenariat entre plusieurs grandes banques. Même si ces initiatives offrent un répit bienvenu, ils ne suffisent pas à compenser la hausse globale des prix, laissant aux consommateurs le soin d’explorer les meilleures offres.
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