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une guerre commerciale qui pourrait frapper votre panier d’épicerie

L’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, qui a fait l’effet d’une bombe sur la scène politique internationale, provoquera des remous jusque dans votre panier d’épicerie si le président élu décide d’aller de l’avant avec ses promesses.

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La hausse de 10 % des tarifs que M. Trump veut imposer sur les produits canadiens pourrait être en partie absorbée par les entreprises canadiennes, estime la présidente-directrice générale du Conseil de la transformation agricole du Québec, Sylvie Cloutier.

« Bien entendu, à court terme, les 10 % se répercuteront sur le prix des produits aux États-Unis. Cependant, des distributeurs ou des importateurs américains pourraient demander aux entreprises d’ici d’assumer une certaine part afin de ne pas augmenter les prix des produits de manière trop significative et de ne pas créer d’inflation », a-t-il déclaré. -a-t-elle illustré dans une entrevue à LCN.

Des droits de douane similaires pourraient être imposés par Ottawa sur les produits américains en représailles, a-t-elle déclaré.

« Cela signifierait que les produits entrant au Canada en provenance des États-Unis se retrouveraient évidemment assujettis à un tarif de 10 %. Donc, d’une manière ou d’une autre, nous ne sommes pas gagnants », a ajouté l’expert.

Pas seulement dans les épiceries

Les produits américains représentent environ 30 à 35 % de la marchandise des quincailleries au Québec, selon le président-directeur général de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction, Richard Darveau.

La volonté de Donald Trump de donner la priorité à la vente de produits américains aux Etats-Unis risque donc d’impacter l’offre en magasin.

« Les Américains, dans toutes les quincailleries là-bas, auront besoin de trouver des produits. Ils auront moins de produits chinois, ils auront peut-être moins de produits canadiens parce qu’ils seront aussi soumis à des tarifs. Ils devront se rabattre sur les produits américains », a-t-il expliqué.

Ce manque serait particulièrement flagrant pour les outils électriques.

« Nous ne les fabriquons pas au Canada. Ils viennent principalement des États-Unis. Alors, ces outils, les consommateurs et entrepreneurs américains, surtout s’ils sont privés des gammes chinoises, les prendront tous pour leurs propres besoins. Nous n’en aurons peut-être pas », a-t-il déclaré.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.

 
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