Quels types de piratages informatiques toucheront le plus en France en 2024 ?

Chaque année, les pirates informatiques trouvent des moyens de faire davantage de victimes. Pour ce faire, ils varient constamment leur façon de travailler. Voici les plus décisifs.

Les pirates améliorent constamment leurs méthodes de piratage pour atteindre un plus grand nombre de personnes. Malgré la sensibilisation et les bonnes pratiques publiées, de plus en plus de Français tombent dans leurs pièges. Comme d’habitude, le site cybermalveillance.gouv.fr a publié son rapport sur l’état de la cybermenace. Et sans surprise, les particuliers sont autant touchés que les entreprises. Voici les types de hacks qui font le plus de victimes.

Phishing

Le phishing est le piratage qui touche le plus de particuliers en France. Il s’agit d’une méthode de fraude en ligne qui exploite la crédulité des internautes pour voler des informations sensibles. Les cybercriminels améliorent constamment leurs techniques pour créer des messages d’apparence légitime, souvent déguisés en communications officielles banques ou institutions gouvernementales. Ces derniers contiennent liens qui renvoient vers de faux sites imitant la conception des sites officiels de ces organisations afin d’en extraire toutes les informations souhaitées.

En 2023, ce système de fraude constitue 38% des hacks qui ont touché les individus. Elle arrive en deuxième position pour les entreprises et associations, avec 21,2 %.

Piratage de compte

Le piratage de compte est la fraude qui touche le plus les entreprises et les institutions, avec 23,5% des fraudes signalées. Les pirates exploitent mots de passe vulnérables ou des systèmes obsolètes pour saisir les dossiers des entreprises et des institutions afin de récupérer les données des clients. C’est notamment le cas de Free qui a vu près d’un million de coordonnées bancaires de ses utilisateurs mises en vente sur le Dark Web.

Ransomware ou rançongiciel

Les ransomwares, souvent désignés par leur terme anglais ransomware, sont la troisième cybermenace qui frappe les entreprises et associations. Conçus à l’origine pour extorquer de l’argent en chiffrant des fichiers essentiels sur les systèmes d’un utilisateur ou d’une entreprise, les ransomwares ont évolué vers des modèles plus complexes. Certaines variantes modernes ne bloquent pas seulement l’accès aux données ; ils volent également des informations sensibles et font pression sur les victimes pour qu’elles paient non seulement pour récupérer leur accès, mais aussi pour éviter qu’elles ne soient mises en vente.

Selon les données de cybermalveillance.gouv.fr, les ransomwares repartent à la hausse après une certaine baisse en 2022. Ils constituent aujourd’hui 16,6% des fraudes touchant les entreprises et associations.

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L’arnaque aux faux conseillers bancaires

L’arnaque aux faux conseillers augmenté de 78% en France. Il s’agit d’une technique par laquelle des individus malveillants se font passer pour des agents bancaires. Très souvent, l’objectif est de confirmer les informations dont ils disposent déjà ou en extraire davantage. Ces fraudeurs exploitent la confiance que les clients accordent à leurs conseillers financiers et peuvent les contacter par téléphone, par courrier électronique ou même par messages sur les réseaux sociaux.

Gardez à l’esprit que votre conseiller financier ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires ni votre mot de passe. Si vous recevez un appel suspect, l’idéal est de contacter directement votre banque.