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Besoins et préoccupations des entreprises en matière de droit du travail et de sécurité sociale

Les défis les plus courants sont liés à la fin des relations de travail et à la gestion des absences

Les aspects auxquels les entreprises interrogées sont le plus souvent confrontées sont liés à la fin des relations de travail (23%) et aux absences pour cause de maladie, d’accident ou de service militaire (22%). Malgré leur récurrence, ce sont les aspects qui posent le plus de difficultés au sein des entreprises.

En particulier, que peut faire un employeur lorsque son salarié tarde à annoncer son arrêt maladie ou à fournir son certificat médical ? Dans ces cas, il ne s’agit généralement pas de remettre en cause l’incapacité (qui finit par être certifiée par un médecin), mais de rappeler au salarié que son devoir de loyauté lui impose de signaler immédiatement toute absence, notamment afin de que son employeur puisse compenser cela et veiller à ce que cela perturbe le moins possible le bon fonctionnement de l’entreprise. Un « rappel », voire un avertissement formel, est donc recommandé selon les cas.

Lorsqu’il est question d’absences liées au service militaire, les employeurs se demandent souvent comment ils doivent rémunérer leur employé appelé à servir. Conformément aux art. 324a et 324b du Code des Obligations (CO), le salarié qui remplit, et donc remplit, une obligation légale, a droit à 80% de son salaire pendant une certaine période si les conditions de base de ces articles sont remplies. Ainsi, si les allocations pour perte de gain ne correspondent pas à 80%, ce qui est généralement le cas lorsque le salarié termine son école de recrue et perçoit l’allocation de base (actuellement CHF 69.-/jour), l’employeur doit payer la différence pendant la temps du barème applicable, c’est-à-dire le barème de Berne en Suisse romande. De plus, du fait de cette absence, l’employeur peut réduire le droit aux vacances de son salarié, à raison de 1/12 par mois complet d’absence (après déduction d’un mois de grâce) dans la même année de référence. . Des contrats ou conventions collectives plus favorables sont réservés.

Enfin, il est utile de rappeler que cette absence confère une protection contre le licenciement pendant la durée du service si celle-ci n’excède pas onze jours, ou pendant la période comprenant, outre le service lui-même, les quatre semaines précédant et les quatre semaines suivantes. , si cela dure plus de onze jours. Pendant cette période de protection, tout licenciement est nul ; si elle a été communiquée auparavant, le délai de préavis est suspendu.

 
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