Montréal – Deux semaines après avoir signé une entente préalable avec le gouvernement Legault pour la construction du tramway de Québec, la Caisse de dépôt et placements du Québec Infra (CDPQI) dit avoir « bon espoir » d’en arriver à une entente finale ici d’ici la date limite du 15 décembre. .
C’est ce qu’a déclaré Philippe Batani, premier vice-président, Affaires publiques, communications et stratégie de CDPQ Infra. JournalMercredi, à Montréal, en marge de sa participation à un événement de l’Institut de développement urbain du Québec.
“Oui. J’espère que le 15 décembre, ou avant le 15 décembre, nous parviendrons à une entente avec le gouvernement du Québec. Les discussions sont en cours. Ils vont bien. Je ne peux pas en dire plus”, a-t-il déclaré.
Soucieux de ne pas nuire aux négociations en cours, M. Batani n’a pas souhaité s’étendre davantage. Il n’a pas voulu s’appesantir sur la participation financière de 20 à 30 % de la CDPQI dans le mégaprojet et sur les moyens de rentabiliser cet investissement. Même discrétion quant à la possibilité — ou non — de démarrer le projet du tramway lors de la saison de construction 2025 comme le réclame avec insistance le maire de Québec, Bruno Marchand.
«Cela est en cours de discussion, en cours de définition… Tout sera dans l’accord. Nous travaillons sur un accord», a-t-il répété.
Fierté
En juin dernier, lorsque la CDPQI dévoilait son plan CITÉ, il s’agissait d’un vaste plan, en trois phases et sur 15 ans, pour transformer le visage de la mobilité dans la grande région de la Capitale-Nationale. La Caisse est-elle déçue que le gouvernement n’ait donné son feu vert qu’à une partie (un tramway de 19 km entre Le Gendre et Charlesbourg) de la première phase ?
«Nous sommes fiers d’avoir eu le mandat de planifier la première phase du plan CITÉ et ensuite de planifier également les conditions de construction du tramway dans sa première phase», a répondu Philippe Batani.
« Contrat toujours valable »
Présent au même événement, Olivier Marcil, porte-parole d’Alstom, a affirmé pour sa part que le contrat de 569 millions de dollars pour la construction des rames de tramway, signé en avril 2023 avec la Ville de Québec, est « valide » malgré les vérifications juridiques en cours. réalisée par le gouvernement du Québec.
Olivier Marcil, vice-président, Affaires publiques et communications Canada chez Alstom.
Photo Taieb Moalla
« Le contrat est toujours valable. On attend le signal pour redémarrer la machine. Je pense qu’on pourrait dire qu’il y a une certaine impatience – je dirais « enthousiasme » – à l’idée de démarrer ce projet », a-t-il commenté.
M. Marcil a également mentionné la récente sortie syndicale au cours de laquelle la CSN insistait sur le fait que le tramway contribuerait au maintien et à la création d’emplois au Québec. «Nous plaidons, en tant que seul fabricant ferroviaire ayant une empreinte industrielle au Québec et au Canada, que les produits qui rouleront ici soient fabriqués par nos employés et notre expertise d’ici», a-t-il mentionné.
L’accord définitif sur le tramway n’étant pas encore signé, M. Marcil n’a pas souhaité s’étendre sur les délais précis de construction des rames. Il n’a pas non plus souhaité commenter le fait que l’entreprise allemande Siemens avait déclaré publiquement qu’elle n’avait pas l’intention de contester le contrat relatif aux rames de tramway devant les tribunaux.
Avez-vous des informations à nous partager sur cette histoire ?
Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.
Related News :