BMCE Capital Global Research (BKGR) a actualisé sa prime de risque actions (PRA), en hausse de 0,6%, à 8,8% au second semestre 2024, par rapport à la dernière actualisation de mars 2024.
« La nouvelle mise à jour de notre PRA intervient donc dans une période riche en événements en attente de leur concrétisation. Dans un marché toujours euphorique (fin septembre), il est en hausse à 8,8% (contre 8,2% en mars 2024) et reflète bien cette situation de carrefour, plus exposé au risque”, précise BKGR dans son dernier « Flash-bonus risque ». La PRA apparaît ainsi en hausse pour toutes les branches d’activité et s’établit à 8,9% pour l’industrie (contre 8,6% en mars 2024), 8,8% pour la finance (contre 8,2% en mars 2024) et 8,3% pour l’assurance (contre 8,2% en mars 2024). 8,2% en mars 2024), poursuit la même Source.
Par ailleurs, dans le cadre de l’actualisation de la prime de risque selon la méthode historique, les analystes sont arrivés à un PRA de 6,52%, stagnant par rapport à la dernière actualisation réalisée en mars 2024.
Quant à la PRA instantanée, mesurée par l’écart entre la rentabilité exigée par les actionnaires et le taux sans risque, elle a diminué à 4,87% (contre 6,2% en mars dernier).
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Cette forte baisse de la prime de risque instantanée est principalement imputable à la révision à la baisse significative des prévisions de capacité bénéficiaire 2024 de BKGR intervenue en juillet ainsi qu’à la poursuite de la tendance haussière du MASI qui a augmenté de 8,2% depuis la dernière mise à jour en mars.
Cette baisse du PRA aurait été plus marquée sans la poursuite de la baisse du taux sans risque dans le sillage du début du nouveau cycle d’assouplissement monétaire en juin 2024, estiment les analystes.
Par la méthode d’enquête, introduite en septembre 2017 et permettant d’estimer le PRA en fonction des attentes et prévisions des différentes catégories d’investisseurs du marché marocain en termes de rentabilité annuelle requise sur 10 ans, le PRA ressort à 7,1%. , en hausse de 0,3 point par rapport à mars 2024.
La disparité des résultats du PRA selon les 4 méthodes de calcul proposées pourrait provenir de l’écart actuel entre les fortes attentes des investisseurs suite aux différentes annonces faites (assouplissement monétaire, etc.) et leurs réalisations sur le marché, conclut BKGR.
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