L’objectif fixé par l’ancien Premier ministre d’augmenter le nombre d’étudiants en deuxième année de médecine de 10 800 à 16 000 d’ici 2027 n’est pas atteint. « pas réaliste »ce «augmentation massive» exigeant « cinq à dix ans »Le principal représentant des doyens de médecine a estimé jeudi que Gabriel Attal avait annoncé en avril une série de mesures pour faire face à la pénurie croissante de médecins en France. Il avait notamment promis de recruter 12.000 étudiants en médecine en deuxième année (après le concours d'entrée en fin de première année) dès 2025 – au lieu de 10.800 en 2023 – puis 16.000 à partir de 2027.
« Ce n’était tout simplement pas réaliste. Il s’agit d’une montée en puissance qui doit se faire sur cinq à dix ans. »a déclaré le président de la Conférence des doyens de médecine, Benoit Veber, lors d'une conférence de presse jeudi. « Tout le monde est d’accord » sur le fait qu'il est nécessaire « former plus de médecins » et « Nous allons accompagner cette augmentation, mais avec une vision pluriannuelle, avec un étalement de celle-ci, pour maintenir la qualité de la formation »il a déclaré, appelant l'État à soutenir les facultés, « en termes de moyens » humaine et financière.
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Facultés « saturées »
« On ne forme pas des universitaires du jour au lendemain. Il faut du temps pour avoir des professeurs et des chargés de cours capables d’encadrer correctement nos étudiants. »a-t-il poursuivi. Le rythme de la montée en puissance dépendra « des moyens qui seront alloués »a-t-il ajouté. Les effectifs étudiants ont déjà augmenté de 20% en quatre ans, a rappelé Benoit Veber, et les facultés « sont clairement saturés ». « Les bibliothèques universitaires sont trop petites, les Crous sont trop petits, les amphithéâtres sont trop petits et il n’y a pas assez de petites salles pour enseigner en petits groupes »il a énuméré.
Les nouvelles épreuves orales du concours de sixième année (qui détermine la spécialité médicale des internes) “consommer” De plus « beaucoup de locaux ». Les formations sont enfin « très professionnel » et « se font rapidement en alternance, c'est-à-dire en stage »il a ajouté. « Il faut se donner du temps », a-t-il plaidé, souhaitant s'appuyer, en plus des hôpitaux universitaires qui resteront.le fleuron de la formation« , dans un certain nombre d’autres lieux de stage »public et éventuellement privé« dans lequel »« Il faudra former les futurs maîtres de stage ».
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