Quel leadership américain pour le monde après l’élection présidentielle ? – Mon Blog
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Quel leadership américain pour le monde après l’élection présidentielle ? – Mon Blog

ÉDITORIAL – Que peut-on apprendre du débat entre Kamala Harris et Donald Trump en matière de politique étrangère ? Pas grand-chose, et pourtant. Les deux ont des visions très différentes de la position que devraient avoir les États-Unis sur la scène internationale, alors que le conflit à Gaza est l’une des préoccupations des électeurs.

Le silence de Donald Trump sur l'Ukraine a été assourdissant. Pas une seule fois lors du débat avec Kamala Harris mardi soir, il n'a évoqué le soutien indispensable à la résistance de Kiev et a refusé de dire s'il souhaitait la voir gagner. Visiblement sur la défensive, les dents serrées, il n'a pas regardé Kamala Harris alors qu'elle soulignait la nécessité de maintenir une large coalition. « Sinon, Poutine serait installé à Kiev avec les yeux rivés sur le reste de l’Europe, à commencer par la Pologne », a expliqué la candidate démocrate qui, comme sur Gaza, s'inscrit dans la continuité sans expliquer comment elle pourrait faire mieux que Joe Biden pour parvenir à un cessez-le-feu.

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La politique étrangère n'a certes pas été au centre de la confrontation entre les deux candidats à la Maison Blanche. Les échanges sur le sujet ont été brefs, plutôt conventionnels, mais animés. Le candidat démocrate a affirmé que Vladimir Poutine n'avait pas « Je m’en sortirais rapidement » de Donald Trump, qu'elle a décrit comme un leader que le « dictateurs » je saurais ” manipuler “. Donald Trump a rétorqué sur le Moyen-Orient, affirmant que si son adversaire devient président, « Israël n’existera plus dans deux ans.

L'unilatéralisme de Trump contre « l'exceptionnalisme » de Harris

Tous deux ont pensé avant tout à leur électorat. CIl y avait pourtant deux visions opposées de l’Amérique sur ce sujet crucial pour les Européens comme pour le reste du monde. D’un côté, l’isolationnisme ou du moins l’unilatéralisme d’un Donald Trump centré avant tout sur l’Amérique d’abord. Une Amérique qui doit penser avant tout à elle-même et à ses intérêts et exige notamment, en partie à juste titre, que les Européens paient pour leur défense. Les quatre années de présidence Trump en ont été une illustration avec le retrait de traités comme l’Accord de Paris sur le climat ou le Traité de Paris sur l’Avenir de l’Union européenne.[…]

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