– Au moins…
– Pierre-Karl Péladeau n’a pas de restaurant…
– La TVA serait encore plus dans le M….
– ISHHHHHHHHHH….
– Le restaurant TVA qui a fait FAILLITE…
– Ce serait la CERISE sur le SUNDAE…
– Il y a environ 4 500 restaurants de moins au Québec qu’il y a deux ans, juste avant la pandémie, selon les données obtenues par l’Association Restauration Québec.
– Donc environ 20% des établissements ont disparu.
– Pratiquement le même pourcentage d’animateurs congédiés par TVA….
Si le secteur de la restauration traverse une période assez fragile, les prochains mois pourraient devenir encore plus critiques. D’ici le 31 décembre 2023, le prêt fédéral, offert pendant la pandémie, devra être remboursé, ce qui inquiète l’industrie. (Actualités TVA)
La fermeture des 10 restaurants Juliette & Chocolat pourrait être un signal d’alarme pour de nombreux autres commerçants. La propriétaire Juliette Brun a affirmé être étouffée par les prêts générés pendant la pandémie, dans une interview mardi.
Et cette situation pourrait se refléter dans plusieurs autres au cours des prochains mois, alors que le vice-président de l’Association de restauration du Québec, Martin Vézina, s’attend à «d’autres fermetures».
La raison principale est ce prêt fédéral, le compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, qui a été accordé pendant la pandémie pour sauver l’industrie. La plupart des restaurants devront rembourser, d’ici les 5 prochains mois, entre 40 000 $ à 60 000 $, sinon des intérêts s’ajouteront à compter de janvier, en plus des versements obligatoires.
« Les opérateurs disent : je n’arriverai pas avant le 31, et je ne peux pas commencer à payer des acomptes tous les mois, en plus de tout ce que nous avons payé. C’est là que vous pouvez croire aux fermetures et aux faillites.
Même si les clients sont présents dans les restaurants, les marges bénéficiaires sont encore trop faibles pour espérer rembourser le prêt d’ici le 31 décembre, comme l’explique M. Vézina.
Selon lui, un chiffre d’affaires de 1 million de dollars est nécessaire pour pouvoir rembourser 40 000 dollars, en raison des marges bénéficiaires des restaurateurs généralement autour de 4 %. Une mission presque impossible pour certains
Lorsqu’il travaille comme serveur au restaurant syrien Alep, rue Jean-Talon, Denis Vukmirovic est régulièrement sollicité pour de ses nouvelles.
Les clients se souviennent qu’il était l’un des trois copropriétaires d’un autre restaurant du quartier, La Récolte – Espace local, qui a fermé en novembre 2020 après plus de sept ans d’existence. (Le devoir)
“Lorsque vous démarrez un restaurant, cela devient votre préoccupation numéro un, comme avoir un enfant. On y était sept jours sur sept les quatre premières années, on était au marché à 8 heures du matin.
Puis, il est devenu tranquillement autonome financièrement, on a commencé à prendre de la distance, à sentir que la relève était là parmi notre personnel… La pandémie est arrivée et, en deux semaines, on a eu tout ça enlevé », rapporte l’ancien entrepreneur, dont l’entreprise propose des plats entièrement composés d’ingrédients locaux.
Pendant plusieurs mois, La Récolte — Espace local a proposé des plats à emporter, qui ont connu un certain succès pendant un certain temps. Malgré tout, les copropriétaires n’ont pas pu garder leur personnel et ont dû se résigner à travailler des heures folles pour faire fonctionner leur entreprise, comme elle le faisait à ses débuts.
Le problème est que M. Vukmirovic a ensuite eu un autre bébé, un humain. Ses partenaires avaient également de jeunes enfants. Ces sacrifices familiaux en valaient-ils la peine, alors qu’il n’était même pas rentable d’ouvrir leur petite salle à manger alors que la capacité était limitée à 50 % ?
Lors du deuxième confinement, les copropriétaires ont décidé de ne pas le faire. C’est cependant loin d’être léger que M. Vukmirovic a renoncé à ce qui n’était pas seulement sa passion, mais aussi une partie de son identité.
« La garderie de ma fille est à côté de La Récolte, alors je passe devant tous les jours. Je commence à digérer le truc, mais ça prend du temps », confie celui qui s’estime au moins heureux de travailler pour un restaurant familial qu’il respecte énormément.
Gaëlle Cerf, elle, évite de passer dans la rue qui abritait le Grumman’78, qui fut son restaurant pendant 10 ans. Près d’un an et demi après sa fermeture, le lieu est toujours vide, et son imposante enseigne est toujours bien en vue.
« Notre business model était fait pour les gros volumes, ce qui n’était plus possible. Quand on a vu que tout allait fermer à l’automne, on s’est dit que ce n’était pas la peine de se battre », raconte celui qui travaille dans la restauration depuis 30 ans.
La vice-présidente de l’Association des restaurateurs de la rue du Québec, dont le food truck est également à l’arrêt, se consacre désormais à l’organisation d’événements à saveur gourmande, par l’intermédiaire de l’organisme Les Occurrences. La vie de propriétaire d’entreprise lui manque, mais ne se sent pas prête à ouvrir un nouveau restaurant.
Une baisse en vue L’Association Restauration Québec (ARQ) craint que le nombre d’établissements ne continue de chuter. « Les prochains mois vont être révélateurs, car les aides financières se terminent bientôt. La clientèle semble au rendez-vous, mais les restaurateurs sont endettés depuis deux ans », explique Dominique Tremblay, directeur des affaires publiques et gouvernementales à l’ARQ.
L’Association déplore que le budget québécois déposé mardi ne contienne aucune nouvelle mesure de relance directe pour son industrie, alors que la hausse des prix alimentaires et la pénurie de main-d’œuvre ajoutent aux difficultés vécues par les restaurateurs.
Par ailleurs, dans l’hébergement et la restauration, près de 64 % des entreprises québécoises estiment que l’absence de programmes de soutien gouvernementaux dédiés à la survie des entreprises aura un impact modéré ou fort sur leur avenir, selon un sondage réalisé par l’automne par Statistique Canada. .
Les entreprises de ces secteurs sont également parmi les moins optimistes quant à leur avenir, selon un sondage de l’organisme national réalisé en janvier. Le copropriétaire de Boucherie Provisions et Petit Italien Pablo Rojas Sutterlin l’avoue sans ambages : ses entreprises sont fragiles.
“Winter a pressé chaque centime qu’il nous restait. Il suffit d’une malchance, que votre compresseur casse ou que votre moteur de ventilation saute et que vous ayez 20 000 $ à payer, pour que ça ne marche plus », raconte celui qui a dû fermer un de ses trois restaurants. ,
Dispositions 1268, en raison de la pandémie. David Asseraf, pour sa part, s’est retrouvé avec une seule succursale sur trois de ses restaurants fish & chips Comptoir 21. Il a dû se départir de l’établissement qui lui rapportait le plus, à l’emplacement d’origine, rue Saint-Viateur, pour se concentrer sur le plus grand, situé à Verdun.
En plus de rembourser ses prêts, M. Asseraf a maintenant le casse-tête de fixer des prix qui tiennent compte de la hausse des prix alimentaires, mais que les familles sont prêtes à payer.
Même si son chiffre d’affaires et ses revenus personnels ont fondu, l’entrepreneur est optimiste. Il constate un retour enthousiaste des clients dans les salles à manger, après des mois de fermeture.
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