Une belle-mère de Lanaudière croupira 12 ans en prison pour avoir soumis son nouveau-né à des atrocités

Une belle-mère de Lanaudière croupira 12 ans en prison pour avoir soumis son nouveau-né à des atrocités
Une belle-mère de Lanaudière croupira 12 ans en prison pour avoir soumis son nouveau-né à des atrocités

Une belle-mère de Lanaudière qui a fait subir de véritables atrocités à son nouveau-né croupira en prison pendant 12 ans, après quoi elle restera sous le joug des autorités pénitentiaires pendant une très longue période.

La femme de 30 ans, qui ne peut être identifiée pour protéger l’identité de la victime, a été condamnée dans un premier temps à six ans de prison pour agressions graves sur sa fille.

Derrière les barreaux, elle avait encore une lourde conscience.

Ainsi, la criminelle elle-même a demandé à parler à la police pour révéler une longue liste d’actes inquiétants infligés à la petite fille.

Il s’agit d’abus sexuels et physiques qui lui ont valu, mercredi, au palais de justice de Joliette, une autre peine de six ans pénitentiaire.

«Je suis plus capable. Il y a autre chose, beaucoup de choses», a-t-elle déclaré à un moment donné lors d’une rencontre filmée avec un duo d’enquêteurs de la police de Terrebonne.

Dégoût et adrénaline

Dans une déclaration écrite, elle a détaillé toutes les atrocités, ainsi que leur fréquence.

Les abus, motivés par des impulsions, ont commencé alors que sa fille n’avait que 5 mois.

En quête « d’adrénaline », « l’accusée explique qu’elle était en train d’étrangler la victime et de la réanimer. Elle a dû la réanimer 2 ou 3 fois », lit-on dans un résumé des faits de l’affaire.

Pire encore, la mère indigne plongeait de force la tête du nourrisson dans l’eau à chaque fois qu’elle prenait un bain.

« Elle profitait de la moindre occasion pour blesser la victime parce qu’elle ne l’aimait pas », mentionne-t-on.

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Étroitement surveillé

L’accusé, présent à l’audience par l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, a été déclaré délinquant à contrôler par le juge Serge Cimon.

Aux yeux du tribunal, cela signifie qu’il existe un risque élevé de récidive, mais que ce risque pourrait être contrôlé dans la communauté.

Après sa détention, la trentenaire sera soumise à la surveillance des services correctionnels canadiens pendant 10 ans, soit la durée maximale prévue par le Code criminel. Elle sera également enregistrée comme délinquante sexuelle pendant 20 ans.

«[Sa] “La jeune fille la dégoûte toujours et si c’était à refaire, elle ferait la même chose”, ont constaté les enquêteurs.

L’accusée s’est également comportée de manière violente envers elle-même et envers d’autres personnes en prison, a-t-on rapporté au tribunal.

Elle a été reconnue coupable d’avoir mordu au bras un agent correctionnel qui était intervenu lors d’une période de « désorganisation ».

« Continuez les étapes [de réhabilitation] ce que tu fais. Vous démarrez bien. Je vous encourage et je vous souhaite bonne chance », lui a dit le juge Cimon.

Me Brenda Toucado représentait le procureur de la République dans cette affaire, tandis que Me Guillaume Binette a défendu la mère violente.

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