En marge de la réunion avec le Syndicat des Entreprises des Bouches-du-Rhône, «la fermeture des Galeries Lafayette est perçue comme une perte commerciale importante pour le centre-ville et son attractivité», dénonce Marc Pietrosino, salarié de la Fnac et responsable de la branche Commerce au sein de l’UD CGT 13. On était conscient qu’il y avait des difficultés à Marseille. On pensait qu’il y aurait une fermeture et que ce serait plutôt celle du Prado. Nous On a quand même été surpris que les deux magasins soient fermés à Marseille.“
Face à cette situation difficile, les représentants syndicaux comptent accompagner les salariés dans leurs revendications pour obtenir des reclassements et envisagent également d’explorer des solutions alternatives, comme la possibilité de développer d’autres activités sur le site. Reste la question du maintien de la Fnac après la fermeture des Galeries Lafayette en fin d’année, et plus largement de l’avenir du Centre Bourse.
La cité judiciaire à la place des Galeries Lafayette ?
Le prochain geste ? Un projet qui éviterait de laisser une coquille vide, une friche commerciale, au cœur de la ville et qui «déstabiliserait tout le centre», souligne Jean-Luc Chauvin. Les Galeries Lafayette, propriétaires des 22 000 m² de locaux du Centre Bourse, pourraient entraîner dans leur chute le reste du site commercial. Un scénario catastrophe à éviter. Mais qu’il faut néanmoins anticiper.Cela fait plus d’un an que j’ai exprimé cette peursoutient le président de la CCIAMP. CIl relance également le débat sur les locaux vacants sur le site.“
Le Marseillais évoque rapidement un aperçu avec la mise en place d’une cité judiciaire qui pourrait être installée à sa place, mais aussi “départ des différents sites judiciaires au cœur de la ville« .
-Le projet annoncé par Martine Vassal, présidente de la Métropole et du Département, d’installer la collectivité territoriale à la place de la cité judiciaire existante. “Implanter les tribunaux à la place des Galeries Lafayette permettrait de réaliser un projet moins coûteux et de ne pas attendre 2033-2035. Le site Euromed initialement prévu serait alors vendu pour une activité économique« .
L’idée est alors de maintenir les professionnels du droit au cœur de la ville et de créer de la fluidité. Sur ce point, le président de la Métropole acquiesce. “Un centre-ville doit être dynamique. Le flux doit rester important pour (re)vivre l’attractivité. Je soutiendrai cette initiative», assure-t-elle, en pensant au coup subi par les salariés.