L’équipe de France de handball termine son tour préliminaire de la Coupe du Monde samedi 17 janvier (18 heures) à Porec (Croatie) face à un autre adversaire inférieur sur le papier, l’Autriche, diminuée, avec l’objectif de monter en puissance et de marquer le plein de points pour le principal. rond.
La première phase des Bleus est à l’image de leur environnement sur les côtes croates, doux, ensoleillé et calme après deux larges victoires contre le Qatar (37-19) et le Koweït (43-19).
Un peu plus de cinq mois après le camouflet olympique, ils passent des jours paisibles au bord de l’Adriatique, d’où émerge une première vague, cette Autriche qui leur avait donné du fil à retordre il y a un an lors du tour principal de l’Euro ( 33-28, 15-16 à la mi-temps).
Egalement qualifié après deux succès, il se présente cependant avec moins de solidité qu’à Cologne, handicapé par trois absences majeures sur sa base arrière : blessures avant la compétition du droitier de Kiel (Allemagne) Nikola Bilyk et du vétéran gaucher Janko. Celui de Bozovic Celui de l’autre gaucher, Boris Zivkovic, s’est ajouté jeudi contre le Qatar (28-26).
Le duel au sommet nous a fait bégayer
Le sommet annoncé du groupe C a perdu des couleurs et les Autrichiens disposent d’armes précieuses pour pousser les Français dans leurs retranchements avant le tour principal, qui débute mardi à Varazdin, toujours en Croatie. Peu importe, selon l’ailier gauche Dylan Nahi : « Nous ne prêtons pas vraiment attention à savoir s’ils sont affaiblis ou non. Ils joueront pour gagner, avec toutes leurs cartes.
Guillaume Gille est sur la même longueur d’onde : « Comment va l’adversaire ? Dans quel état aurions-nous dû les affronter ? Nous avons de quoi réfléchir toute la journée pour imaginer tous les scénarios probables.
“Une montée en puissance est nécessaire”, a ajouté le sélectionneur des Bleus qui doivent gagner pour accéder au tour principal avec quatre points, et ainsi ne pas compromettre leurs chances de qualification pour les quarts de finale.
-Aucun blessé
« Nous devons continuer à stabiliser ce que nous produisons, face à un adversaire qui nous posera plus de problèmes que les deux premiers »continua-t-il sans voir “pas grand chose de négatif à apprendre” des deux premières rencontres.
Hormis un sourcil abîmé pour Luka Karabatic contre le Koweït, qui ne lui cause aucun souci, Gille n’a eu aucune blessure à signaler. Il a également su répartir le temps de jeu (seul le gardien Charles Bolzinger n’a pas joué) et donner du rythme, jeudi, à Elohim Prandi, qui n’a eu qu’un match aux jambes après sa luxation de l’épaule partie début novembre.
“Les signaux sont très positifs”
« Je vois beaucoup de qualité et d’efforts de la part du groupe pour aborder cette Coupe du Monde de la meilleure façon possible. Nous avons permis à chacun de trouver une forme de référence. Les performances sont convaincantes quelles que soient les rotations », a jugé l’entraîneur.
“Les signaux sont très positifs mais nous ne sommes qu’au début du voyage : la Coupe du Monde est un véritable marathon”il a ajouté, « convaincu qu’il faudra faire beaucoup mieux pour aller plus loin ».
Le seul bémol est une certaine inefficacité face au but sur les ailes (6/14 sur les deux matches) et aux tirs au but (3/7). Rien d’inquiétant pour Gille, qui met en avant l’apparition de matchs (faciles), ni pour Nan : « Nous n’allons pas nous inquiéter de chaque tir manqué. Sinon, ça devient vite compliqué.