Le projet de texte prévoit plusieurs interdictions, parmi lesquelles la fermeture des portes des commerces chauffés ou climatisés, l’extinction des enseignes lumineuses entre 23 heures et 6 heures du matin, ainsi que l’extinction de l’éclairage intérieur des commerces et bureaux après 23 heures. avec des exceptions. Les établissements de vie nocturne, comme les magasins de nuit et la restauration, ainsi que certaines structures comme les pharmacies, sont exonérés.
Ces mesures ne font cependant pas l’unanimité. L’Union des classes moyennes (UCM) émet des réserves, soulignant notamment l’importance des enseignes lumineuses pour la sécurité dans certains quartiers et les éventuels impacts négatifs sur les terrasses de café chauffées. La Fédération Horeca bruxelloise critique l’interdiction des radiateurs sur les terrasses, estimant qu’une telle mesure pénaliserait un secteur déjà fragilisé.
Concernant l’extinction des panneaux lumineux la nuit, l’UCM ne semble pas avoir lu le projet d’ordonnance jusqu’au bout. A l’article 6, il est précisé que les maires ont « la possibilité de s’écarter de la plage horaire d’arrêt prévue pour certaines parties du territoire de sa commune pour répondre à un risque existant relatif à la sécurité dans l’espace public, dans la mesure de ce qui est strictement nécessaire pour atténuer ce risque ».