Pouvoir d’influence | Un départ… dans quelques semaines

Pouvoir d’influence | Un départ… dans quelques semaines
Pouvoir d’influence | Un départ… dans quelques semaines

Chaque semaine, La presse présente des conseils, des anecdotes et des réflexions à destination des dirigeants, entrepreneurs et managers.

La décision

Le grand patron annonce qu’il partira… dans quelques semaines. Que peut-on attendre du comportement des employés ?

Le premier ministre du Canada n’est pas le seul à démissionner avec un préavis de plus de deux semaines. Cette option est souvent envisagée par les PDG des grandes organisations. Pensons à Michael Sabia, ancien président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui a annoncé en novembre 2019 son départ en février 2020. Ou encore à l’ancien président d’Hydro-Québec Thierry Vandal, qui a démissionné en janvier 2015 et a quitté son poste en mai de la même année. Selon la spécialiste en ressources humaines Annie Boilard, présidente du Réseau Annie RH, il vaut mieux qu’un patron reste en place pendant un certain temps plutôt que de partir immédiatement, car cela facilite la transition, soutient-elle, même s’il existe des cas exceptionnels. Plusieurs comportements des salariés sont observables dans une telle situation. « Tous les projets sont mis sur la glace. Comme personne ne sait quelles seront les priorités du nouveau patron, les employés ne veulent pas travailler inutilement, explique Annie Boilard. Ensuite, les discussions de couloir se multiplient. Les gens spéculent sur le « qui » et les priorités à venir. Ensuite, les patrons en place sont interpellés. Ils doivent faire avancer les opérations sans avoir d’instructions claires. Ils ont souvent l’impression d’évoluer dans le brouillard. »

La phrase

« Un vrai leader doit savoir sortir par la grande porte, au bon moment et de la manière la plus élégante possible. Mais dans la pratique, atteindre cet objectif n’est pas si simple. »

C’est ce qu’observent Jean-François Bertholet et Alexandre Rousseau, chargés de cours à HEC Montréal, dans le numéro d’hiver du magazine. Gestion HEC Montréal. Leur texte se veut un guide pratique pour les futurs managers qui souhaitent savoir si le métier qui les a tant fait rêver est (encore) fait pour eux. Lorsqu’un leader est confronté à la difficulté de passer le flambeau, il n’est pas forcément aveuglé par un ego excessif ni incapable de faire confiance à la génération suivante, analysent-ils. La raison et les émotions se livrent une bataille acharnée, écrivent-ils, en raison du biais cognitif des coûts irrécupérables : l’effort, le temps, les sacrifices et l’argent investis.

Source : Gestion HEC Montréal

Lisez le numéro d’hiver 2025 de Gestion HEC Montréal

Le geste

L’amitié au bureau : attention à la routine

Les amitiés au bureau sont cruciales car elles augmentent la satisfaction, le sentiment d’appartenance et favorisent l’avancement de carrière tout en améliorant l’innovation, la collaboration, la rentabilité et la fidélisation des employés. Cependant, ces relations peuvent être complexes à gérer en raison des différences d’objectifs, des dynamiques de pouvoir et des pressions professionnelles, rapporte le magazine australien. La conversation. Les amitiés au travail reposent sur des éléments fondamentaux dont l’importance varie dans le temps : soutien mutuel face aux défis, partage d’expériences significatives et projection dans des projets communs, indique La conversation. Paradoxalement, ces éléments peuvent aussi fragiliser les relations si elles deviennent déséquilibrées. Pour entretenir des amitiés saines au travail, il est essentiel d’être conscient de ces dynamiques et de faire des efforts délibérés pour les équilibrer. Comme en amour, chacun doit rester attentif aux risques habituels dans cette amitié entre collègues.

Consultez l’article sur les amitiés au bureau sur le site La conversation (En anglais)

Source : La conversation

L’étude

La santé et la sécurité sous pression aux États-Unis

Selon un récent rapport de la British Standards Institution (BSI), un organisme de contrôle des normes professionnelles et de la conformité, les entreprises américaines doivent améliorer considérablement leur soutien à la sécurité sur le lieu de travail. Dans le magazine américain dédié à la santé et à la sécurité au travail EHS aujourd’hui, Xavier Alcaraz, directeur de BSI, souligne que la culture actuelle normalise le travail excessif et néglige la sécurité pour respecter les délais de livraison. Le témoignage d’un ouvrier manufacturier illustre les conséquences de cette culture, décrivant des douleurs physiques et une pression psychologique croissante imputable à l’augmentation des objectifs de production. Le rapport recommande diverses stratégies pour améliorer la sécurité, comme reconnaître le travail sécuritaire, adopter une approche de gestion axée sur l’amélioration continue, aligner les objectifs de sécurité avec les objectifs d’affaires.

Lire un article sur le rapport

Source : EHS aujourd’hui

La tendance

Les prédictions pour 2025 se sont-elles réalisées ?

En 2011, le magazine Forbes prédit un monde du travail révolutionnaire pour 2025, avec des bureaux physiques comme destinations quotidiennes obsolètes, des hiérarchies claires remplacées par des réseaux dynamiques et des talents sans frontières. Aujourd’hui, en 2025, certaines prédictions se sont réalisées, tandis que d’autres restent en cours de développement. Le travail est devenu plus flexible, avec l’adoption massive du travail hybride et à distance accélérée par la pandémie. Les bureaux sont devenus des espaces de collaboration et les outils numériques sont devenus incontournables. Cependant, les technologies de collaboration virtuelle immersive et les transports autonomes n’ont pas encore transformé le travail comme prévu. L’économie des petits boulots et le travail indépendant ont connu une croissance significative, mais les modèles d’emploi traditionnels persistent. L’intelligence artificielle progresse dans l’automatisation des tâches, mais son potentiel créatif commence seulement à émerger. Les entreprises collaborent davantage avec les travailleurs indépendants et les marchés mondiaux des talents se développent. Cependant, l’emploi à temps plein reste prédominant et l’intégration des travailleurs âgés reste limitée.

Source : Forbes

Lisez l’article « L’avenir du travail que nous avions prédit pour 2025 : que s’est-il réellement passé ? » sur le site du Forbes (En anglais)

 
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