L’indice de durabilité n’est pas mort. Certes, les smartphones n’en profiteront pas, le futur label écologique européen barrant la voie à cette initiative française. Mais à partir du mercredi 8 janvier, les téléviseurs seront clairement flanqués d’une affiche de développement durable, dans les magasins et chez les commerçants en ligne. Le calcul de cette note sur 10 points intègre plusieurs critères de robustesse précieux pour choisir un appareil qui résistera à l’épreuve du temps, critères qui s’ajoutent à ceux introduits en 2021 par l’indice de réparabilité, ancêtre de ce nouveau label.
Car pour qu’un téléviseur dure, il ne suffit pas qu’il soit réparable : il faut aussi qu’il tombe rarement en panne. Le nouvel indice de durabilité attribue donc beaucoup de points – un quart de la note finale – aux « qualités de résistance à la contrainte et à l’usure » appareils. Pour obtenir tous les points possibles dans la grille de calcul établie par le ministère de l’Ecologie, les constructeurs devront notamment tester le vieillissement de leurs téléviseurs de manière accélérée. Ils devront également s’engager sur une durée de vie de plus de quarante mille heures, ce qui correspond à plus de quinze ans d’utilisation par un foyer moyen. Ou encore intégrer un interrupteur permettant d’éteindre complètement le téléviseur.
Les autres critères de durabilité pèsent moins lourd dans le calcul final. La maintenance (1,2 points sur 10) sanctionne notamment la durée des mises à jour, qui devraient idéalement être disponibles pendant douze ans, ainsi que la présence d’un compteur d’usage permettant de connaître le degré d’usure d’un téléviseur reconditionné ou d’occasion. La maintenance (0,8 point) récompense l’affichage régulier sur l’écran de conseils pour prolonger la durée de vie du téléviseur. Exemples de recommandations : débrancher le téléviseur avant un arrêt prolongé ou laver l’écran avec un chiffon sec plutôt qu’avec des produits d’entretien.
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