élever sa famille dans une maison abordable à Montréal est possible

élever sa famille dans une maison abordable à Montréal est possible
élever sa famille dans une maison abordable à Montréal est possible

Y a-t-il des places encore abordables pour les ménages au Québec ? Quels prix de maison une famille québécoise peut-elle se permettre de magasiner ? Le Journal a analysé les données de notre application de transactions immobilières, enrichies des informations du dernier Recensement, pour annoncer une bonne nouvelle : il existe encore de nombreuses propriétés accessibles à la grande majorité des ménages au Québec. Consultez les articles de notre dossier Maisons abordables au Québec pour savoir dans quelle ville pourrait être située votre prochaine propriété.

Le bonheur d’une famille montréalaise de la classe moyenne démontre que les maisons un peu plus petites et surtout moins chères à Montréal peuvent être un excellent choix pour élever vos enfants.

Vincent Boisvert et sa conjointe Marie-Êve Gingras habitent une maison type boîte à chaussures dans le secteur de Tétreaultville depuis 2017. Ils l’ont récemment vendu pour 410 000$.

La maison (56,9 m2) comprend entre autres un rez-de-chaussée avec sous-sol, deux chambres et une chambre secondaire sans rendez-vous.

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Composée de deux jeunes filles de 4 et 7 ans qui grandissent, la famille a besoin d’une troisième chambre et d’une deuxième salle de bain. Ils déménageront donc en février à quatre pâtés de maisons de leur domicile.

Ils ont donc acheté un cottage jumelé de trois étages au coût de 575 000 $.

«Lorsque nous avons visité la maison, on nous a dit que d’autres visiteurs disaient ‘qu’elle était trop petite pour élever deux enfants’», a constaté Marie-Êve, ajoutant que la maison compte encore trois chambres, un sous-sol, un rez-de-chaussée, un deuxième étage et deux salles de bains.

“Ce n’est pas énorme en termes de superficie, mais je pense que les gens ont une idée de l’espace suffisant pour une famille qui n’est peut-être pas adapté aux vraies maisons”, réfléchit M.moi Gingras.

« Nous n’avons pas besoin d’un château », ajoute-t-elle ironiquement.

L’approche

M.moi Gingras, un professionnel de la santé publique, et M. Boisvert, qui travaille au support technique d’une plateforme québécoise être êtremais nous n’étions pas pressés de vendre.

Le couple a envisagé d’autres options avant de déménager, soit en ajoutant un étage, soit en réalisant des extensions.

« On ne voulait pas partir, mais quand on a réfléchi à toutes les rénovations, on s’est dit que ce n’était peut-être pas viable », raconte Vincent.

Qualifier

C’est Marie-Êve qui a vu l’annonce de la nouvelle maison, elle qui n’a regardé que par curiosité. Cela correspondait à leurs prix et à leurs critères.

« Nous avons déménagé rapidement car il y avait une autre offre sur la maison », explique Vincent.

« Ce qui a joué en notre faveur, c’est que nous avons acheté sans condition de vendre notre maison », explique Marie-Êve.

Ils avaient cependant 120 jours pour vendre, avant d’en prendre possession.

« Nous avions une partie des 20 % de l’acompte, mais pas la totalité », indique également M.moi Gingras, qui indique que le revenu annuel du ménage familial se situe entre 100 000 $ et 150 000 $. Il fallait avant tout se qualifier officiellement.

Ils ont donc obtenu la preuve qu’un membre de la famille ferait un don pour l’acompte.

« Mais en réalité, nous n’en aurons pas besoin », ajoute Vincent.

Et ils sont également heureux pour leurs filles. « La maison est dans le même quartier, donc cela nous permettra de ne pas changer les habitudes de nos enfants », exprime Marie-Êve.

 
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