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À partir de 2024, on retiendra (entre autres bien sûr) la censure gouvernementale. Il s’agit d’une décision politique aussi historique que riche en conséquences. Concrètement, cela signifie que les annonces relatives au Budget 2025, telles que formulées par le gouvernement, ne se concrétiseront pas.. Une nouvelle qui arrange les retraités.
De toute évidence, le plan de communication du gouvernement n’a pas porté ses fruits. Un ton alarmiste a été entendu dans les grands médias. Michel Barnier et d’autres ont dit à quel point une telle censure serait catastrophique pour le pays. Mais, en votant son budget pour 2025 via l’article 49.3 de la Constitution, l’ancien Premier ministre a renoncé à son travail.
Retraites : la valse des réévaluations
La censure élimine donc les derniers espoirs du gouvernement de Michel Barnier. Il convient de revenir aux propositions précédentes. Afin d’économiser de l’argent, Michel Barnier avait envisagé de geler la revalorisation des pensions de retraite, en la décalant à juillet 2025 au lieu de janvier, comme le prévoit la législation.. Cette initiative a suscité une forte opposition parmi les parlementaires.
Ainsi, ensemble, un compromis émerge des débats. Ainsi, le gouvernement opte finalement pour une réévaluation en janvier, mais avec un montant réduit de moitié par rapport aux prévisions initiales.
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Afin de ne pas susciter la colère des plus vulnérables, le gouvernement a opté pour une nouvelle augmentation en juillet. Et ce n’est pas tout, il a également proposé un rattrapage pour les six mois d’absence d’augmentation. En revanche, tous les autres retraités n’auraient reçu qu’une très modeste augmentation.
Une revalorisation complète dès janvier pour les retraités
Finalement, en janvier, ce gouvernement ne verra pas le jour. La censure joue les trouble-fête, cette histoire de deux revalorisations tombe dans l’oubli. Ainsi, malgré les incertitudes, les pensions de retraite connaîtront une augmentation effective à partir du 1er janvier 2025.
La bonne nouvelle est que cette augmentation sera celle prévue par la loi. En effet, ce sera 2,2%. Cet ajustement automatique tient compte de l’évolution de l’inflation au cours des douze derniers mois.
Cette augmentation change évidemment la donne pour les retraités. Il garantit qu’ils ne perdront pas de pouvoir d’achat en 2025 et qu’ils ne commenceront pas l’année 2026 avec un retard qui aurait pu s’avérer problématique.
Cependant, bien que cette revalorisation soit positive, elle ne répond pas entièrement aux attentes des syndicats. Ces derniers réclament que les retraites soient indexées sur les salaires plutôt que sur l’inflation. Selon eux, un tel mécanisme permettrait de mieux maintenir le pouvoir d’achat des retraités face à la hausse du coût de la vie.
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Bientôt un nouveau budget
Si cette revalorisation assure une certaine stabilité à l’horizon 2025, elle n’éclaire pas totalement l’avenir du financement des retraites. Les syndicats, comme la CGT et la CFDT, insistent toujours sur la nécessité de repenser le modèle d’indexation. En effet, ils soulignent que le lien actuel avec l’inflation ne suffit pas à garantir un pouvoir d’achat durable aux retraités.
Le gouvernement devra donc élaborer un nouveau budget qui parvienne à rallier une majorité de députés à son projet. Dans le cas contraire, cela pourrait constituer un nouveau revers politique pour Emmanuel Macron. François Bayrou, le Premier ministre, sait que plusieurs missions majeures l’attendent.
Pour protéger les comptes publics, s’apprêtent-ils à s’attaquer aussi aux retraités ? Cela semblerait imprudent. Mais, dès début 2025, il devra présenter un Budget aux députés. En attendant, tout est possible.
