Problèmes dans les hautes sphères du groupe VW. Quand on occupe un certain rang dans une entreprise, l’un des avantages dont on peut bénéficier est la sacro-sainte voiture de société. Et plus on monte dans la hiérarchie, plus cette voiture de société est prestigieuse. Et quand, a fortiori, on travaille dans un grand groupe automobile, il arrive un moment où l’on peut choisir une voiture d’une des marques les plus prestigieuses du groupe. Chez Volkswagen, le choix des plus importants dirigeants s’est porté sur Porsche. Et on ne parle pas forcément d’une grosse 911 GT3, puisqu’il pourrait aussi s’agir d’un « simple » Macan, d’un Cayenne, d’une Panamera ou d’une Taycan électrique. Mais ça, c’était avant.
En procès
Selon les informations d’un site spécialisé néerlandais, quelque 200 dirigeants de groupes allemands avaient ainsi droit à une Porsche dans le cadre de leur fonction. Mais depuis qu’une politique de réduction des coûts importante a été décidée chez Volkswagen, il ne sera plus question de remplacer une Porsche en fin de contrat par une nouvelle Porsche. Parmi ces 200 personnes, une quinzaine semblent dire « Nein », et ont porté l’affaire en justice. Ils veulent leur Porsche, point final. Autant on peut comprendre que ces cadres dirigeants ne souhaitent pas aller chez Seat, Skoda, Cupra, ou même VW, autant on trouve raide qu’ils considèrent qu’Audi n’est pas assez bien pour eux. Appelons cela un autre niveau de lutte des classes…
