Une Source proche du dossier a informé le parisien que des dizaines de milliers de transactions de ce type ont été réalisées. Les escrocs ont profité de « faille dans la maîtrise de la réalité des livraisons » dans Uber Eats. La plateforme a finalement détecté cette fraude à grande échelle et a décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie.
Chargés de l’enquête, les gendarmes spécialisés en cybercriminalité de la section de recherche de Paris ont constaté que les commandes passées par les escrocs étaient payées en cryptomonnaie, mais sont parvenus à retracer la Source des transactions en identifiant les portefeuilles crypto utilisés.
Le 19 novembre 2024, la police interpellait les deux suspects, le premier à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et le second à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils sont décrits comme « des jeunes geeks férus de nouvelles technologies » et nier les faits. Le suspect francilien a été libéré sous contrôle judiciaire contre paiement d’une caution de 200 000 euros.
Uber a mis en place de nouvelles fonctionnalités pour détecter et prévenir la fraude. Elle a également mis en place un système de surveillance des réseaux sociaux pour tenter de détecter des escroqueries similaires.