Lundi 25 novembre, l’une des dernières déductions de l’année fiscale 2024 sera effectuée. Mais cela ne concerne qu’une certaine partie des contribuables. Explications.
Il va falloir être prêt. En fin d’année, les dépenses pour les fêtes de fin d’année flirtent avec les prélèvements de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Les contribuables redevables d’un impôt sur le revenu de rattrapage paieront un troisième prélèvement lundi 25 novembre.
Ce prélèvement ne concerne qu’une certaine partie de la population. Plus particulièrement, les personnes dont le total du prélèvement à la Source (dit PAS) pour l’année 2023 est inférieur à leur impôt. Ces derniers doivent donc de l’argent à l’administration.
L’avant-dernier échantillon
Les contribuables redevables d’un montant inférieur ou égal à 300 euros ont, en théorie, déjà payé. Et ce depuis le 26 septembre. Mais pour ceux dont le montant dû est supérieur à 300 euros, la somme a été répartie en quatre mensualités dont les dates sont réparties comme suit : 26 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 27 décembre.
« Ce solde sera automatiquement déduit du compte bancaire communiqué à l’administration fiscale », précise le fisc.
A noter que cette année, les contribuables ayant envoyé leur avis d’imposition en octobre devront également payer les 25 novembre et 27 décembre, peut-on lire sur le site impots.gouv.fr.
Une fois informés des deux prochaines dates de prélèvement, les contribuables peuvent avoir le détail du montant restant à payer en se rendant sur leur territoire : dans « Documents », il faut chercher la mention « montant restant à payer » dans l’avis d’imposition 2024.
Selon nos confrères de Capital, le montant total du rattrapage apparaît en moyenne à 2 127 euros pour 9,8 millions de foyers. “Le prélèvement moyen effectué par le fisc le 25 novembre sera de 532 euros”, prédisent-ils.
Attention à l’augmentation
Quel que soit le montant que vous devez au fisc, il est nécessaire que ce montant soit disponible en temps utile sur le compte bancaire connu de l’administration. Si un prélèvement automatique est rejeté, votre banque peut vous facturer des frais. Mais ce n’est pas tout. Si un prélèvement à échéance a été refusé par votre banque, l’administration ne soumettra pas à nouveau ce prélèvement.
« Vous ne pourrez pas payer la taxe concernée par télépaiement suite à ce rejet », informe l’administration.
Vous recevrez alors un courrier vous informant du rejet et vous invitant à régulariser votre situation directement auprès de votre centre des Finances Publiques par un autre moyen de paiement : chèque, virement ou paiement par carte bancaire au guichet. Une échéance impayée sera augmenté de 10% pour retard de paiement.