vérandas, garages… Ces extensions non déclarées pourraient bientôt être traquées et vous coûter très cher

vérandas, garages… Ces extensions non déclarées pourraient bientôt être traquées et vous coûter très cher
vérandas, garages… Ces extensions non déclarées pourraient bientôt être traquées et vous coûter très cher

Il n’y a pas que les piscines qui peuvent vous trahir avec les impôts, les extensions de bâtiments pourraient aussi bientôt vous coûter cher.

Les déclarations de revenus 2023 touchent à leur fin. Si vous êtes propriétaire, il y a une chose que vous devez absolument vérifier avant le 26 juin. Et il ne vous reste que quelques jours pour vous assurer que vous n’avez pas commis une erreur qui pourrait vous coûter une lourde amende. C’est aussi le risque si vous oubliez une prolongation. Car après les piscines, le fisc pourrait suivre vos garages, vérandas… selon un procédé éprouvé.

La Direction générale des Finances publiques a publié mardi 11 juin 2024 son rapport d’activité 2023 dans lequel elle fait le point sur la lutte contre la fraude fiscale. L’année dernière, le nombre de constructions non déclarées a fortement augmenté. Cela a permis à l’État de récupérer 10,6 milliards d’euros. Et la méthode utilisée pourrait permettre de cibler de nouveaux contribuables. Le risque de faire l’objet d’un contrôle fiscal dans les mois à venir est également plus grand.

Les prolongations bientôt traquées par les impôts

C’est depuis le ciel que l’administration traquait les piscines privées, grâce à un outil d’intelligence artificielle de Google et des photos aériennes de l’IGN, l’Institut national de l’information géographique et forestière. La comparaison des parcelles avec piscines et des déclarations a permis de déceler des oublis. Le succès de cette expérimentation nous pousse à la généraliser à l’ensemble du territoire et à d’autres types de bâtiments.

La DGFiP a précisé à actu.fr que cela concerne «bâtiments non déclarés d’environ 50-60 m2“, soit extensions, vérandas, garages et remises, qui permettent de gagner de la surface. Les terrasses, abris de jardin, etc. sont donc exclus. Les immeubles concernés doivent généralement être déclarés à la mairie lors des travaux.

Ce que vous risquez en cas de fraude fiscale

En plus de la taxe de développement au moment de la déclaration, votre extension modifie la valeur locative de votre logement et donc la taxe foncière. Si le fisc identifie des mètres carrés supplémentaires, vous devrez donc régulariser le montant de votre impôt. La DGFiP explique que l’administration remonte sur les deux années précédentes à compter de la date de détection de l’immeuble non déclaré. La comparaison se fait avec la déclaration et la régularisation doit être faite dans les années suivantes.

Attention également à la collectivité, qui peut en profiter pour vous demander de régulariser votre taxe d’aménagement, avec une augmentation entre 10 et 80%. Car cela peut constituer un délit et cela vous expose à des risques de poursuites : astreintes, lourdes amendes, démolition, restauration, etc. Le dispositif a commencé à être déployé il y a quelques semaines. Ce sera plus complexe que pour les piscines, facilement identifiables. Nous ne savons donc toujours pas quand vous pourriez être ciblé.

Rédactrice chez Aufeminin depuis 2022, Charlotte est passionnée de cinéma, français et international, et cartomancienne. Curieuse de tout, elle parle autant de personnalités que…

 
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