Née à Oupeye (Liège) le 25 décembre 1983, Raja Lachhab a eu son premier contact avec l’immobilier dans le cadre de son mémoire sur les investissements de Thomas & Piron au Maroc, qu’elle a réalisé dans le cadre de sa formation à HEC Liège. . Pour son premier emploi, elle rejoint une société de production cinématographique, Tarantula. “Je n’avais pas spécialement prévu de travailler dans la culture mais cela reste un métier avec des budgets, des recherches d’opportunités… même si le secteur est très difficile par manque de moyens.”
mouettePendant cinq ans, j’ai géré l’ensemble du commerce de détail pour la Belgique. Je portais la casquette de propriétaire mais je faisais aussi du marketing car je voulais que les actifs prennent de la valeur.
Un déménagement sans souci ? «Cela éviterait bien des frustrations aux futurs résidents.»
En 2016, elle rejoint Codabel, une start-up active dans l’investissement et la gestion immobilière. « Nous avons commencé avec un centre commercial et un investisseur » se souvient Raja Lachhab. Elle y retrouve sa sœur, qui a une formation en comptabilité.
Elle a ensuite rejoint CBRE Investment Management en 2019. «Pendant cinq ans, j’ai géré l’ensemble du commerce de détail pour la Belgique. J’avais le rôle de propriétaire mais je faisais aussi du marketing car je voulais que les actifs prennent de la valeur. Elle retrouve alors contact avec Yasmina qui, après Codabel, a rejoint Ceusters. « Elle était chargée de commercialiser les centres que je dirigeais »précise Raja Lachhab.
mouetteNous avons l’expertise pour aider les villes dont les centres souffrent.
Conseils aux propriétaires
Chez JLL, elle est désormais l’interface entre les propriétaires et les marques. « Je connais bien les attentes de chacun. Je souhaite renforcer le conseil aux propriétaires afin d’apporter de la valeur à leur patrimoine. Il faut identifier le potentiel d’un bien et, en fonction de son environnement, dire qu’on va y mettre de la restauration, du textile à la place… L’idée n’est pas de remplir des espaces pour remplir des espaces.
Le marché de détail n’est pas facile en ce moment. « Nous sommes dans une période de remise en question. Avec le Covid et la généralisation du télétravail, de nombreux restaurants ont fermé. Les habitudes d’achat des clients ont également évolué (e-commerce, seconde main, etc.). ont davantage honte d’aller dans les magasins discount ou de seconde main. Ce sont les achats intelligents et la lutte contre le gaspillage qui sont importants. Et d’un autre côté, nous avons aussi des gens qui achètent davantage de qualité. que la quantité. Ils veulent savoir d’où viennent les produits, comment ils sont fabriqués… Les marques doivent s’adapter, changer leur façon de travailler et proposer une image plus verte. Certains disparaissent, d’autres entrent sur le marché. Les propriétaires doivent également évoluer en proposant des bâtiments plus durables.note le patron de JLL. « Dans le commerce de détail, nous devons prendre en compte les propriétaires, les marques mais aussi les consommateurs. »
Vivre dans un retail park, c’est bientôt
Son souhait serait de pouvoir dire qu’elle a contribué au redressement d’une rue commerçante en déclin. « En installant des grandes enseignes mais aussi des petites. Il est essentiel de donner une place à ces métiers qui tendent à disparaître car c’est ce que recherchent les consommateurs. Un boulanger, par exemple, peut s’installer où il veut et ça marchera. Pour ce faire, elle souhaiterait également collaborer avec les autorités locales. « Nous avons l’expertise nécessaire pour aider les villes dont les centres souffrent. »
Pour le moment, c’est le Mapic qui l’occupe. Ce rendez-vous international de l’immobilier commercial se tiendra à Cannes du 26 au 28 novembre. «C’est un moment important pour nous. Nous avons l’opportunité d’entrer en contact avec des marques que nous ne pourrions pas approcher aussi facilement. C’est aussi l’occasion, pour un réseau international comme le nôtre, de rencontrer nos collègues et de voir les synergies que nous pourrions créer ensemble. Certains représentent des marques de leur pays qui souhaitent peut-être venir s’implanter en Belgique.