Le Royaume-Uni est plus que jamais dépendant de l’électricité importée pour garantir son approvisionnement énergétique.
À l’approche de l’hiver, le Royaume-Uni se prépare à faire face pour la première fois à une saison sans aucune production d’appoint au charbon, augmentant ainsi sa dépendance aux importations d’énergie, notamment en provenance de France, pour combler ses besoins. déficits lors d’intempéries.
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La couronne britannique de plus en plus dépendante de la France pour son électricité
Le National GridLe gestionnaire du réseau électrique britannique a révélé une augmentation sans précédent de la dépendance du pays aux importations d’énergie pour maintenir l’éclairage allumé cet hiver. Cette dépendance croissante à l’égard de sources étrangères survient alors que le Royaume-Uni est confronté à la fermeture imminente de la centrale électrique géante de Ratcliffe-on-Soar, marquant le premier hiver sans aucune capacité de secours générée par le charbon.
La France ne retient « que » 2 secteurs où elle exporte, le reste creuse chaque jour un peu plus son déficit abyssal (56,4 milliards d’euros en 2023)
Impact des conditions climatiques sur la production d’énergie
Des conditions météorologiques défavorables, notamment des périodes de froid et d’absence de vent, réduisent considérablement la production des parcs éoliens et solaires, qui fournissent en moyenne 37 % de l’électricité du Royaume-Uni. Face à ces défis, La France devient un fournisseur incontournable grâce à ses connexions par câbles sous-marins, qui s’avèrent essentielles pour compléter les besoins électriques du Royaume-Uni.
Coûts et conséquences des importations
L’année dernière, ces importations ont non seulement renforcé la sécurité énergétique du Royaume-Uni, mais ont également coûté au pays environ 3 milliards de livres sterling en factures d’importation supplémentaires, un chiffre qui devrait augmenter dans les années à venir. Cela a provoqué la frustration des syndicats représentant les travailleurs du secteur de l’énergie, qui considèrent chaque kilowatt produit à l’étranger comme une opportunité manquée d’emploi local.
Les interconnexions, une arme à double tranchant
Bien que les câbles d’interconnexion ajoutent 6,6 gigawatts de capacité au système britannique, leur utilisation met en évidence la dépendance croissante du pays à l’égard de l’énergie étrangère. Cette situation est exacerbée par les retards dans les programmes nucléaires et le déploiement de parcs éoliens au Royaume-Uni, rendant le flux d’électricité essentiellement unidirectionnel, de l’étranger vers le Royaume-Uni.
Perspectives pour le secteur énergétique britannique
Les experts prédisent que malgré les risques, le Royaume-Uni devrait éviter les pannes de courant cet hiver grâce aux excédents opérationnels fournis par les interconnexions. Cependant, cette solution met en évidence le besoin urgent pour le Royaume-Uni de diversifier et d’augmenter sa propre capacité de production d’énergies renouvelables et de réduire sa dépendance aux importations.
Ce mastodonte de l’aviation française souhaite donner vie au projet qui nous promet le rêve de tout enfant : une aile volante.
Cet article examine la dépendance croissante du Royaume-Uni à l’égard de l’énergie importée pour maintenir son approvisionnement en électricité, en particulier pendant les mois d’hiver. Avec la fermeture de la dernière centrale électrique au charbon et les défis persistants en matière de production d’énergie renouvelable, le Royaume-Uni se tourne vers la France et d’autres pays pour combler ses déficits énergétiques, une situation qui soulève des questions sur la sécurité énergétique et l’autonomie nationale à long terme.
Source : Télégraphe
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