100 mille récifs artificiels multi-espèces déployés le long des côtes de Kayar – Lequotidien

100 mille récifs artificiels multi-espèces déployés le long des côtes de Kayar – Lequotidien
100 mille récifs artificiels multi-espèces déployés le long des côtes de Kayar – Lequotidien

Pour revitaliser efficacement les écosystèmes marins endommagés situés à proximité des côtes, un projet pilote innovant, comprenant dans un premier temps le déploiement de 100 mille unités de récifs artificiels le long des côtes de Kayar, vient d’être lancé. Quels que soient les résultats, ce projet, suivi d’une expansion significative de 1 million 750 mille unités réparties dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, est stratégiquement conçu pour accélérer la restauration des écosystèmes marins. Une initiative née de la vision à long terme de Blue Home Projects, qui se concentre sur la transformation de la conservation marine, de l’exploitation des données et des infrastructures connectées grâce aux récifs artificiels.

Par Cheikh CAMARA – Kayar peut envisager l’avenir avec plus de sérénité : selon les différentes espèces de poissons, l’investissement initial pour le déploiement des récifs artificiels est généralement amorti en 2 à 6 ans environ, grâce à l’augmentation de la biomasse faunique (poissons). . . Ainsi, rassurent le maire de Kayar, Alioune Ndoye, ainsi que Thiéry Basque et Gaétan Thomas, respectivement PDG et vice-président de Maison Bleue, « l’impact économique positif est rapidement visible tant pour les pêcheurs locaux que pour les industries liées. Ces approches visent à s’attaquer de manière frontale et intégrée aux problèmes écologiques majeurs affectant les habitats marins côtiers de la région. Selon eux, « en ciblant la restauration durable et en renforçant la résilience de ces écosystèmes cruciaux, cette stratégie représente un engagement profond en faveur de la protection et de la régénération de la biodiversité marine, essentielle à la santé environnementale et au bien-être social. -économique de l’Afrique de l’Ouest. Ces projets innovants créeront un marché pour l’Afrique de l’Ouest, permettant la construction d’une usine de production de récifs ainsi que d’autres produits en béton, qui contribueront grandement au développement économique de la région.
Une initiative démarrée il y a 3 ans, pour 2 milliards 500 millions de francs CFA, pour la création de récifs marins destinés à la régénération de la ressource, au crédit du sous-ministre du Québec chargé des Pêches et de l’aquaculture, M. Aziz Niang. Un grand projet à forte intensité de main d’œuvre qui permettra aux pêcheurs ainsi qu’aux jeunes de la commune de Kayar de démarrer une activité génératrice de ressources financières. Thiéry Basque et Gaétan Thomas notent qu’« en plaçant la technologie au cœur de notre stratégie, Blue home aspire à établir une nouvelle norme en matière de surveillance marine, offrant une réponse proactive aux défis écologiques et renforçant la résilience des océans face au changement climatique. , tout en contribuant à la durabilité de l’industrie de la pêche et à la viabilité à long terme des économies maritimes de l’Afrique de l’Ouest. Aussi de poursuivre : « Si l’opportunité se présente, nous aimerions participer à l’élaboration d’un plan stratégique pour une économie bleue au Sénégal avec des collaborateurs africains et canadiens. De plus, « avec nos partenaires africains et nos expériences canadiennes, Blue home aimerait contribuer à trouver des solutions pratiques pour minimiser les énormes pertes de poissons, ce qui contribuerait grandement à la santé environnementale et au bien-être socio-économique de l’Afrique du Sud. ‘Ouest”. Avant de noter, en conclusion, que « Blue Home est prêt à établir une relation à long terme avec les pays d’Afrique de l’Ouest en commençant par un projet pilote à Kayar au Sénégal. Les avantages économiques, sociaux et environnementaux seront considérables et contribueront grandement au développement économique durable et à la nouvelle économie bleue pour l’Afrique de l’Ouest.

Projet pilote sur les côtes de Kayar
Cette initiative, selon le maire de Kayar, vise « le déploiement initial de 100 mille récifs artificiels multi-espèces le long des côtes de Kayar. L’importance et la stratégie de ce déploiement de récifs multi-espèces est de générer des habitats marins riches et variés, facilement accessibles aux pêcheurs artisanaux. Cela aura pour effet de réduire la pression sur les écosystèmes naturels tout en favorisant une pêche durable au plus près des côtes.
Le coût du projet est estimé à 3 millions d’euros pour 100 mille récifs à Kayar. Un tiers du coût (environ 1 million d’euros) sera dépensé dans l’économie locale grâce au déchargement depuis le quai de Dakar et en employant des pêcheurs locaux pour déployer les récifs artificiels avec des barges. Pour le projet pilote, il est proposé de créer 100 000 récifs artificiels multi-espèces. La configuration recommandée prévoit l’installation d’un récif tous les 5 mètres carrés, conformément aux lignes directrices émises par Pêches et Océans Canada. Les sites proposés seront répartis comme suit : « 5 sites de 10 mille unités seront déployés le long des côtes au nord de la tranchée Kayar », « 5 sites de 10 mille unités seront déployés le long des côtes au sud de la tranchée Kayar ». Pour la méthode d’exécution, des sites côtiers avec des pêcheurs locaux seront identifiés, selon des critères environnementaux et socio-économiques détaillés à l’annexe III, et les pêcheurs locaux seront engagés pour l’exécution d’un déploiement efficace des récifs.
L’objectif central de ce projet ambitieux est de restaurer les écosystèmes marins le long des côtes d’Afrique de l’Ouest. Il est proposé d’établir 1,75 million de structures de récifs artificiels multi-espèces le long des côtes du Sénégal (750 mille), du Maroc (500 mille), de la Mauritanie (250 mille) et du Bénin (250 mille), notamment à proximité des communautés de pêcheurs. L’enjeu majeur de cette vaste opération de déploiement réside dans la création d’habitats marins diversifiés et abondants, qui seront directement accessibles aux communautés de pêcheurs artisanaux. Cette initiative devrait ainsi réduire l’impact sur les écosystèmes naturels et encourager les méthodes de pêche durables à proximité des côtes.

Contexte de l’Afrique de l’Ouest et du Sénégal
L’Afrique de l’Ouest, avec ses vastes côtes atlantiques et méditerranéennes, dépend fortement de ses ressources marines pour sa sécurité alimentaire, son emploi et son économie. Cependant, les écosystèmes marins proches des côtes d’Afrique de l’Ouest connaissent une dégradation accélérée en raison de la surpêche, de la pollution et des pratiques de pêche non durables, menaçant la biodiversité marine et la viabilité de la pêche artisanale. Cette situation met en danger les moyens de subsistance de millions d’Africains et la sécurité alimentaire nationale.
L’une des stratégies d’économie bleue du Sénégal propose une intervention proactive pour reconstruire ces écosystèmes marins. « En créant des habitats marins artificiels, nous visons non seulement à restaurer la biodiversité et à augmenter les stocks de poissons, mais aussi à rendre la pêche plus sûre et plus économique pour les pêcheurs artisanaux », indique M. Aziz Niang, selon qui « ces récifs artificiels offrent un abri, une reproduction et de la nourriture pour diverses espèces marines, contribuant ainsi directement à la revitalisation des écosystèmes côtiers.
Pour établir des accords gagnant-gagnant, Blue home propose des projets à court, moyen et long terme en quatre phases pour restaurer les écosystèmes marins au profit des pays d’Afrique de l’Ouest. Lors de la phase initiale (phase 1) du projet pilote visant à promouvoir une économie bleue au Sénégal, Blue home propose de déployer 100 000 unités de récifs artificiels côtiers à Kayar, pour produire un impact significatif sur les écosystèmes marins le long de ses côtes. En déployant un nombre suffisant de récifs, les gestionnaires de l’environnement et les chercheurs seront en mesure de mieux évaluer l’efficacité des différentes approches et d’ajuster les stratégies de déploiement en fonction des retours d’expérience et des résultats de la recherche, optimisant ainsi l’impact. écologique mondial. Cette étape repose sur des principes clés tels que l’ampleur des actions nécessaires, l’urgence de prendre ces actions, l’amélioration de la biodiversité et la consolidation de la durabilité des habitats marins dans cette zone. « Selon les différentes espèces de poissons, l’investissement initial pour le déploiement de récifs artificiels est généralement amorti en 2 à 6 ans environ, grâce à l’augmentation de la biomasse faunique (poisson). Ainsi, l’impact économique positif est rapidement visible, tant pour les pêcheurs locaux que pour les industries connexes », remarque M. Aziz Niang.

Bénéfices socio-économiques accrus et stimulation des économies locales
L’ampleur du déploiement influence directement les avantages socio-économiques de la pêche artisanale. Le déploiement de récifs artificiels à proximité des côtes présente une opportunité importante de revitaliser les écosystèmes marins et de soutenir l’économie locale. Il est proposé de faire appel à des pêcheurs locaux pour déployer les récifs artificiels en mer. Cette stratégie offre une solution concrète aux défis auxquels sont confrontés les pêcheurs artisanaux, en réduisant la nécessité de s’éloigner dangereusement du littoral pour trouver des ressources halieutiques et en posant les bases d’une pêche durable et prospère pour les générations futures.

Captage des gaz à effet de serre et filtration de l’eau
Les algues et la flore marine qui colonisent très rapidement les récifs artificiels absorbent activement les GES, contribuant ainsi à lutter contre le changement climatique. Les structures deviennent neutres en carbone en moins d’un an, transformant les Blue Home Reefs en émetteurs négatifs de CO2 qui pourraient générer des revenus supplémentaires sur un marché d’échange de carbone. De plus, les récifs facilitent la filtration de l’eau par les algues et les mollusques, contribuant ainsi à la réduction de la pollution marine tout en minimisant l’impact sur les fonds marins grâce à leur conception légère et compacte.

Création de réseaux d’habitats interconnectés
Les récifs artificiels sont plus efficaces lorsqu’ils sont déployés en groupes et en réseaux interconnectés, plutôt qu’individuellement et séparément, car cela contribue à créer des corridors écologiques qui favorisent la dispersion des espèces et augmentent la diversité génétique des populations. Un grand nombre de récifs contribuent à relier des zones autrement isolées, favorisant ainsi la migration, la reproduction et le rétablissement des espèces marines sur de vastes zones.

Réseau écologique et économique basé sur la valeur ajoutée
Pour renforcer la résilience des écosystèmes marins face à des pressions telles que le changement climatique, la pollution et les pratiques de pêche non durables, « une approche de restauration à grande échelle est nécessaire », estiment les initiateurs du projet. Selon eux, « de vastes réseaux de récifs artificiels contribuent à amortir ces impacts, en fournissant des habitats stables et en soutenant les populations d’espèces clés pour le fonctionnement des écosystèmes. La valeur ajoutée du béton, à travers la création de récifs artificiels, contribuera à restaurer la résilience écologique ainsi que la résilience économique du pays.
Correspondant

 
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