“En termes d’influence sur le public, les partisans de Kamala Harris, comme Beyoncé ou Taylor Swift, étaient bien plus puissants […] et ça n’a pas aidé », ajoute Alain Kupchik, directeur de l’institut IMAJ. Selon Anaïs Geudens, politologue et conseillère en action sociale à Herstal, “en soutenant Donald Trump, Elon Musk se soutenait avant tout lui-même”, car l’Américain “est déjà une personnalité incontournable aux Etats-Unis”. “Il existe plusieurs agences fédérales qui travaillent directement avec ses grandes entreprises”, a-t-elle expliqué. Elle a alors lancé le débat sur ce qui pourrait inquiéter les Américains si Elon Musk obtenait un poste dans l’entourage politique de Donald Trump.
« Aujourd’hui encore, de nombreux partis considèrent le secteur associatif comme un coût »
Des milliers de travailleurs du secteur associatif ont défilé dans les rues de Bruxelles ce jeudi. Une manifestation du front commun du nord et du sud du pays qui a suscité des débats sur le plateau. “Le secteur avait déjà des revendications avant les élections du 9 juin, mais ces dernières ont sans doute donné de l’eau au moulin des revendications”, a commencé Jean-Marc Ghéraille, qui a également pointé du doigt les “supernotes” divulguées et “créent une certaine mauvaise ambiance”. » parce qu’ils angoissent les travailleurs.
« Il y a encore aujourd’hui beaucoup de partis qui voient le secteur associatif comme un coût, alors que pour moi, le coût serait de ne pas y investir », poursuit Anaïs Geudens, avant de donner un exemple : « Si on sous-finance la santé secteur, nous aurons un nombre croissant d’hospitalisations et de soins d’urgence qui coûteront beaucoup plus cher que si nous investissions dans les soins préventifs.
Une façon de voir les choses qu’Alain Kupchik a nuancé, et qui a également fait réagir Arthur Martin, comme vous pouvez le voir dans la vidéo complète de l’émission, en tête d’article.