Applications des transports au Maroc : enfin une loi ?

Le groupe Mouvement populaire à la Chambre des représentants a déposé un projet de loi visant à réglementer les transports via des applications mobiles, comme Uber ou Careem ou InDrive. L’objectif ? Exiger des conducteurs de ces plateformes qu’ils obtiennent un permis de conduire professionnel, comme c’est déjà le cas pour les taxis.

Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes entre taxis traditionnels et chauffeurs de VTC. Des affrontements ont même éclaté dans plusieurs villes marocaines, démontrant la nécessité d’un cadre juridique clair pour ce secteur en plein essor.

Pour les députés du Mouvement, cette réglementation permettrait non seulement d’apaiser les tensions, mais aussi de « faciliter les opérations de transport » et de « créer des emplois pour les jeunes ». Ils souhaitent que le ministère des Transports définisse « le mode d’utilisation » de ces véhicules à travers un texte réglementaire.

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Concrètement, le projet de loi vise à modifier le code de la route marocain pour inclure les « véhicules de transport via des applications intelligentes » dans la liste des véhicules nécessitant une carte professionnelle.

Le transport via applications est devenu un phénomène mondial, et le Maroc ne fait pas exception. Reste à savoir si ce projet de loi sera adopté et comment il sera mis en œuvre sur le terrain.

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