Alors que la grève prévue dimanche a été reportée, des négociations difficiles se poursuivent entre le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) et Postes Canada, qui semblent sceptiques quant à une issue rapide au bras de fer.
Pour l’instant, aucune des parties, syndicat ou employeur, n’a donné un préavis de 72 heures pour annoncer son intention de déclencher un arrêt de travail afin de donner une chance aux négociations d’aboutir.
«Nous sommes toujours déterminés à négocier des ententes sans interruption de travail, mais l’incertitude actuelle se fait rapidement sentir sur nos activités», a indiqué l’employeur dans un communiqué lundi.
Ainsi, la menace d’un débrayage en cette période postale des Fêtes risque de compliquer la situation financière de l’entreprise, en raison de ses répercussions sur les activités postales, a estimé Postes Canada.
Bousculée par la concurrence, Postes Canada, qui n’exclut pas de revoir ses propositions à la table des négociations en raison de sa situation financière, plaide pour un modèle de prestation plus flexible dans un marché de plus en plus exigeant.
« Un modèle de livraison flexible est nécessaire pour permettre la croissance de notre secteur des colis et pour que nous puissions payer ce que nous avons offert au personnel actuel », a indiqué Postes Canada.
Pour l’employeur, l’avènement d’un tel modèle plus flexible s’accompagnera d’améliorations du personnel et permettra à l’entreprise de mieux rémunérer ses travailleurs actuels ou futurs.
“Nos offres pour le personnel actuel comprennent des augmentations de salaire, des droits aux congés améliorés et la protection de leur régime de retraite à prestations définies et des dispositions en matière de sécurité de l’emploi”, a déclaré l’employeur.
«Nous ne voulons pas prendre la population en otage, nous faisons partie de la population», a déclaré Ludja Charles-Pierre, vice-présidente de la section locale de Montréal, en entrevue à LCN, soulignant les conditions difficiles dans lesquelles elles se trouvent. . les ouvriers.
