Le nombre d’amendes pour port d’un casque de vélo électrique a bondi de 70 % à Montréal, mais c’est une augmentation qui n’inquiète pas Vélo Québec, même si l’organisme s’interroge sur la pertinence de cette surveillance accrue.
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“Si tu me dis [que les policiers sont] se concentrer sur les cyclistes au détriment des autres usagers de la route […] il faut se demander si on met les ressources policières au bon endroit», affirme la directrice des programmes de Vélo Québec, Magali Bebronne.
TVA Nouvelles
D’ailleurs, Mme Bebronne indique en entrevue à LCN que « les tendances actuelles » démontrent que les piétons « sont de plus en plus victimes de collisions avec des véhicules motorisés ».
Le port du casque lors de la conduite d’un vélo électrique, dont certains peuvent facilement atteindre plus de 30 km/h, est obligatoire selon le Code de la sécurité routière.
Il est donc interdit aux utilisateurs de Bixi qui empruntent des vélos électriques bleus de circuler sans leur casque.
Selon le représentant de Vélo Québec, près de 20 % des infractions commises par les cyclistes concernent le port du casque.
Rappelant l’incident où une petite fille a été heurtée par un cycliste qui ne s’était pas arrêté lorsqu’un chauffeur d’autobus scolaire a activé ses feux clignotants au début du mois de mai à Montréal, Mme Bebronne se demande « si on ne devrait pas mettre un peu moins d’énergie sur le casque ». et un peu plus sur le respect de la priorité aux piétons, que ce soit aux abords des autobus scolaires ou urbains, ou aux abords de tout passage piéton prioritaire. .
«À mon avis et selon nous, à Vélo Québec, là où il faut agir, c’est pour s’assurer qu’on ne met pas en danger les autres usagers de la route, notamment les plus vulnérables, donc les piétons», affirme l’invité.
Retrouvez l’interview de Magali Bebronne dans la vidéo ci-dessus.
