L’ouverture du Super C sur Belvédère Sud, près de l’intersection de la rue Thibault, est prévue pour le début de l’automne 2025 juste en face du Métro qui fermera ses portes. Les employés de Metro seront invités à demeurer à l’emploi de la nouvelle épicerie puisque les deux bannières appartiennent à la même entreprise.
«Il s’agira davantage d’une relocalisation du métro», affirme Loïc Cloutier, vice-président principal de Super C et natif de Sherbrooke. Nous continuerons à prendre le métro jusqu’à la toute dernière minute avant de passer au Super C. »
Cette ouverture placera ainsi deux Super C sur la rue Belvédère, si l’on prend en compte celle du Centre Sherbrooke au centre-ville. Seuls un peu plus de deux kilomètres les sépareront.
«La distance semble proche, mais Sherbrooke Centre est loin pour une population qui grandit de plus en plus vers l’autoroute 410», explique Loïc Cloutier. Ce sont vraiment deux secteurs en développement.
Les gens de Rock Forest devront attendre encore un peu puisque l’épicerie pourrait ouvrir ses portes au printemps 2026. Il s’agira d’un grand format d’une superficie de 36 000 pieds carrés. Il s’agira également de la première épicerie discount du secteur, qui compte déjà un Métro et un IGA.
«Toutes nos études de marché démontraient qu’il y avait un besoin de rabais à Rock Forest», souligne M. Cloutier. L’inflation de ces dernières années a exercé une forte pression financière sur les gens, mais il faut aussi tenir compte du fait que les gens font désormais leurs achats un peu différemment. Il y a aussi beaucoup de jeunes familles, donc un panier moins cher est très important. Les gens ont dû voyager, mais nous y serons proches.
La région comptera donc à terme cinq Super C avec ceux de Fleurimont, du Centre Sherbrooke et du Carrefour de l’Estrie. Chaque établissement génère une centaine d’emplois. L’enseigne recrute déjà.
M. Cloutier mentionne que ces investissements à Sherbrooke ne sont pas étrangers au contexte inflationniste qui a durement frappé le panier d’épicerie au cours des dernières années. La bannière Super C compte 110 magasins au Québec.
« Cela fait plusieurs années que nous accélérons le déploiement des Super C et nous continuerons à le faire », résume-t-il. On estime que la transition vers le discount n’est pas terminée. Au Québec, nous avons également des projets de nouveaux sites, d’agrandissements et de conversions lorsque le marché s’y prête.
L’arrivée d’une nouvelle épicerie dans le quartier d’Ascot était espérée depuis longtemps. La conseillère du secteur, Geneviève La Roche, ne cache pas sa joie de voir le projet aboutir, d’autant plus qu’un débat avait fait rage sur sa localisation optimale.
« J’ai fait du porte-à-porte dans le Carré Belvédère pour inciter les gens à abandonner une épicerie dans ce quartier pour privilégier le cœur de quartier. J’y ai toujours cru et c’est la preuve qu’il est important que la Ville se lève. Cela créera un pôle vraiment intéressant », commente-t-elle.
« Si on avait laissé faire, on aurait une épicerie à proximité de l’autoroute, où il faut forcément se rendre en voiture. Là, ce sera là où la population en a le plus besoin. »
« J’accueille cette nouvelle avec beaucoup de bonheur. Pour le moment, pour plusieurs citoyens, le Métro ressemble davantage à un dépanneur. Il est difficile de faire toutes ses courses ici. Nous répondons donc à un besoin.
Mme La Roche estime que l’épicerie sera un catalyseur non seulement pour attirer d’autres entreprises au centre commercial du promoteur Immostar, mais également pour l’implantation d’entreprises locales de l’autre côté de la rue Belvédère. « Je suis convaincu qu’il y aura d’autres bonnes nouvelles pour le secteur dans les mois à venir. Il y a des projets en chantier en attendant l’arrivée d’une épicerie… »
A noter que des aménagements sont également prévus pour assurer la quiétude des résidents de la rue Fleur-de-Gel. Un mur antibruit, un aménagement paysager et une plantation d’arbres sont prévus derrière les commerces.