Simon Leplâtre
special correspondent in Shenzhen (Le Monde)
Publié le 27 octobre 2024 à 14h33 / Modifié le 28 octobre 2024 à 01h21.
L’intérieur est confortable, la conduite du 4×4 urbain est douce. Lorsqu’un cycliste coupe la route bordée d’une végétation luxuriante, le véhicule ralentit en douceur. Assis à la place du conducteur, un employé de Huawei peut profiter du massage procuré par son siège : la conduite autonome fonctionne parfaitement, du moins sur ce tronçon de route proche du campus Huawei de Shenzhen, la métropole ultramoderne du sud de la Chine. Chine, dans la province du Guangdong.
Avec ses dizaines de capteurs, ses multiples écrans et son logiciel de conduite basé sur une intelligence artificielle puissante, le nouvel Aito M9 est une vitrine de ce que Huawei, numéro un mondial des télécoms, apporte à ses partenaires automobiles. L’entreprise chinoise ne construit pas de voitures, mais propose une large gamme d’équipements et de services électroniques et présente l’Aito, une joint-venture avec le constructeur Seres, dans son vaste réseau de magasins.
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