Quand l’IA veut s’immiscer dans notre vie privée pour devenir surpuissante – rts.ch

Quand l’IA veut s’immiscer dans notre vie privée pour devenir surpuissante – rts.ch
Quand l’IA veut s’immiscer dans notre vie privée pour devenir surpuissante – rts.ch

Les annonces et innovations se multiplient dans le domaine de l’IA générative grand public. Traduction en direct, prise de rendez-vous et recherche d’informations intimes, ces nouvelles technologies promettent d’améliorer notre quotidien, mais soulèvent des questions cruciales sur la vie privée.

L’intelligence artificielle transforme radicalement nos assistants personnels. Cette semaine, les grandes entreprises de la Silicon Valley ont également multiplié leurs annonces. Google et OpenAI ont dévoilé leurs derniers modèles d’IA.

Google a présenté une version améliorée capable de trouver des informations personnelles, telles que le numéro de plaque d’immatriculation d’un voiture, en zoomant sur une photo de votre compte personnel. Cette IA peut également fouiller dans vos documents ou vos e-mails pour trouver des informations pertinentes.

Ces nouvelles technologies vont bien au-delà de la réponse aux questions. Ils travaillent pour vous. C’est la grande promesse du moment. Ils peuvent par exemple planifier des voyages sur mesure en analysant votre comportement et vos goûts.

Rapprochez-vous d’une conversation humaine

Pour sa part, OpenAIcréateur de ChatGPT, a lancé la version GPT-4o. Il promet une interaction plus fluide et naturelle, se rapprochant d’une conversation humaine. Depuis le smartphone, cette IA peut même jouer le rôle de traductrice en temps réel ou écouter une réunion pour la résumer. Dans le même temps, l’entreprise Anthropique fondée par d’anciens salariés d’OpenAI, a mis son modèle Claude 3 à disposition des Européens.

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Accepter Plus d’information

Après avoir envahi les entreprises, pour automatiser les tâches administratives, l’IA générative débarque dans votre quotidien. Les géants de la technologie se creusent la tête pour lui trouver une utilité et nous faire payer un abonnement.

Un marché gigantesque que Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp, ne veut pas laisser filer. Sa Meta AI est actuellement disponible dans 13 pays anglophones. L’assistant répond aux questions, reformule des textes ou génère des images. On le retrouve également dans les lunettes de soleil Meta/Ray-Ban. Ici, l’IA comprend ce qui se passe autour de vous, en direct. Elle peut sous-titrer des conversations ou vous raconter l’histoire d’un monument.

Alors que les innovations redéfinissent les limites de ce que l’intelligence artificielle peut accomplir, elles soulèvent également des questions cruciales sur la vie privée et la responsabilité.

Accès total

Pour fonctionner parfaitement dans notre quotidien, l’IA générative a besoin d’accéder à toutes nos données… même les plus intimes. Il ne faut rien lui cacher. Elle peut lire tous les emails, avoir accès à toutes les données de santé de nos montres ou encore regarder toutes nos photos. L’IA devient une confidente.

Nous confierons également de plus en plus de tâches à ces robots : prise de rendez-vous, gestion du planning, interagir avec les humains en notre nom. Cette délégation implique une responsabilité. Mais de qui ? De notre part? Du fabricant ? Du créateur de l’algorithme ? La question préoccupe de plus en plus de législateurs à travers le monde.

Car ces IA génératives hallucinent encore. Ils inventent des informations. La précision et la fiabilité ne sont pas encore au rendez-vous. Pour l’instant, il reste indispensable de passer derrière eux et de vérifier les travaux. L’IA complètement autonome n’est pas encore là.

>> Détails de Pascal Wassmer sur les nouveaux modèles d’intelligence artificielle :

Google et OpenAI présentent de nouveaux modèles d’intelligence artificielle qui pourraient nous aider / Forum / 4 min. / Mercredi à 18h00

Pascal Wassmer

 
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