Une taxe sur les voyageurs aériens fréquents, l’idée qui fait son apparition

Une taxe sur les voyageurs aériens fréquents, l’idée qui fait son apparition
Une taxe sur les voyageurs aériens fréquents, l’idée qui fait son apparition

Le débat sur la fiscalité du transport aérien s’intensifie en Europe.

Plusieurs organisations environnementales proposent la mise en place d’une « taxe sur les passagers aériens fréquents » (TGVA) pour réduire les émissions du secteur tout en générant des revenus supplémentaires.

Cette taxe ciblerait spécifiquement les personnes effectuant de nombreux vols par an, généralement issues des catégories sociales les plus aisées. Selon un rapport de la New Economics Foundation publié ce jeudi 17 octobre, en Europe occidentale, les ménages dont les revenus sont supérieurs à 100 000 euros par an sont au moins six fois plus susceptibles d’effectuer trois allers-retours ou plus par an que ceux qui gagnent moins. de 20 000 €.

Près de 64 milliards d’euros

Selon ces projections, la mise en place d’une telle taxe en 2028 pourrait réduire de 21 % les émissions de CO2 du secteur aérien européen tout en pénalisant seulement « 4,5 % de la population d’Europe occidentale ». Une telle taxe réduirait également de 26 % le nombre de passagers dans le transport aérien.

De plus, cette TGVA devrait générer jusqu’à 63,6 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires pour les Etats européens, soit une augmentation de 607 %.

Moins d’un Français sur quatre devrait devoir payer cet impôt.
Fondation pour la nouvelle économie

A l’instar de l’idée lancée par le Climate Action Network, la fiscalité prônée par la New Economics Foundation serait indexée sur le nombre de vols par an, la distance et la classe réservée par le voyageur.

Moins d’un Français sur quatre devrait devoir payer cet impôt.
Fondation pour la nouvelle économie

Moins d’un Français sur quatre

La taxe ne toucherait qu’une minorité de voyageurs fréquents. « Dans la plupart des pays d’Europe occidentale, entre 75 et 80 % de la population ne serait pas concernée par la TGVA, car elle ne prend pas l’avion du tout ou ne fait qu’un aller-retour en avion par jour. année », indique le rapport. En , moins d’un quart de la population (22,4%) serait susceptible de la payer au moins une fois par an.

Les partisans du TGVA y voient un complément à d’autres mesures, comme une taxe sur le kérosène. Ils pensent que cela rendrait l’action climatique plus équitable et plus acceptable pour le public.

Entreprise

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV D’anciens employés de Google lancent un fonds d’investissement africain [Par Sylvestre Afery]
NEXT Sophie Rohonyi (Défi) tacle le PS sur le report de la LEZ